Chapitre 13

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Jafar aida la jeune femme a s'installer sur les coussins puis s'assit a côté d'elle. Il prit la théière et remplit 2 verres de façon experte.

- Merci dit elle en prenant le verre qu'il lui tendait

Iris le porta a ses lèvres et fit couler le liquide chaud le long de sa gorge.

- Il est super bon... c'est toi qui l'a fait ?

Le sourire de celui ci répondit a sa question.

- Je n'y crois pas. Tu le fais mieux que Fatima dit elle en riant. Mais ça reste entre nous hein

- Bien sûr.

En parlant de tout et de rien, ils dégustèrent leur thé. Iris posa sa tête sur la large épaule de Jafar et ferma les yeux en humant l'odeur musqué qui émanait de lui.

Jafar entoura son bras autour d'elle et la serra contre lui en déposant un baiser sur sa magnifique chevelure.

- J'ai quelque chose pour toi dit il en se redressant.

Sous le regard interrogateur de la jeune femme, Jafar sortit une boîte de sa poche. Il l'ouvra et seul le hoquet de Iris se fit entendre.

- Mais c'est...

- C'est le collier que tu avais aimé au marché.

En effet lors de leur balade au marché, Iris avait eu un coup de cœur pour un collier simple mais d'une beauté époustouflante.

- Je l'ai fait refaire en or et en diamant.

- Quoi s'étouffa t elle. Non je ne peux pas accepter. C'est beaucoup trop...

- Tu n'as pas d'autre choix que d'accepter.

Il se pencha et lui attacha le collier autour du coup alors que leur souffle s'entremêlaient à cause de leur forte proximité.

- Jafar....il est magnifique merci beaucoup....dit elle émue.

La voyant aussi souriante et heureuse, lui fît du baume au cœur, ce qui le fit sourire à son tour.

Elle se jetta sur lui et au plus grand plaisir du roi, ils tombèrent en arrière l'un dans les bras de l'autre.

Iris releva sa tête et encra son regard dans celui de Jafar. Prenant son courage à deux mains, elle déposa un doux et rapide baiser sur sa joue.

- Tu le mérites souffla t il en posant sa main sur sa joue.

Jafar glissa sa main jusqu'à sa nuque et posa ses lèvres sur celles de la jeune femme. Il entoura sa taille d'un bras et intensifia le baiser.

Pour la 1ere fois, il avait franchi la barrière de ses lèvres. Leurs langues s'entremêlaient et entamèrent une dance enflammée. Les joues rouges, Iris ferma les yeux et se laissa guider par l'homme.

A bout de souffle, le jeune couple se sépara la respiration saccadée.

Ne sachant quoi dire ou quoi faire, Iris décida de se lever mais lorsqu'elle posa sa mains sur la taille de l'homme, elle sentit quelque chose de dur, ce qui piqua sa curiosité.

Elle baisa les yeux sur l'emplacement de sa main avant de la soulever pour laisser apparaître une dague.

Elle releva ses yeux interrogateur sur lui, attendant une explication.

- N'aie pas peur...

- J'ai pas peur. Je me demande juste pourquoi tu es armé.

Jafar se redressa, la jeune femme encore dans ses bras.

- C'était la dague à mon grand père. Elle est dans la famille depuis des générations et se transmet de père en fils. Je l'ai pour cette raison mais aussi pour des imprévus. Si jamais un conflit venait à se produire, je me dois d'être préparé.

- Je comprend....

- Je voulai pas te faire peur désolé. J'aurai dû l'enlever.

- J'ai pas peur je te dis. Du moins tant qu'elle est entre tes mains.....

Jafar explosa de rire face à la mine effrayé de la jeune femme en s'imaginant face à un autre homme armé que lui.

- C'est pas drôle. Je te fais confiance donc ça va. Mais si ça avait été quelqu'un d'autre j'aurai vraiment flipper.

- Oh vraiment? demanda t il d'humeur taquine en faisant une mine rieuse.

Iris, mécontente, souris malicieusement et le poussa avant de prendre la fuite à l'autre bout de la salle. Il l'a rattrapa et se mirent à tourner autour d'une chaise.

Au bout de quelques instants, Jafar alongea son bras et cola le dos de la jeune femme à son torse en ma chatouillant. Iris éclata de rire en se tortillant dans tout les sens. Jafar arrêta de la taquiner et prit un air sérieux une fois la jeune femme calmée.

- A ton retour je veux que toutes tes affaires soient dans ma chambre. Je te veux à ma table et dans mon lit tout les jours sans exception. murmura t il d'une voix rauque à son oreille.

- Tu es sûr? demanda t elle le cœur battant à tout rompre.

- Oui.

- D'accord..... dit elle en se mordant la lèvres pour interrompre le sourire victorieux qui apparaissait sur ses lèvres. 

Elle se retourna et se mit sur ma pointe des pieds pour l'embrasser.

Ils passèrent le reste de la soirée ensemble, passant leur temps à se taquiner et rigoler.

Iris regagna sa chambre après le dîner tandis que Jafar en fît de même.

Elle se glissa sous les draps et se mit à sourire comme une idiote en pensant à l'homme qui, elle en était sûre, était l'homme de sa vie.

Le lendemain matin, Iris se changea et sortit de sa chambre valise en main.

Elle descendit dans la cuisine prendre son petit déjeuner.

- Bonjour. salua t elle

- Bonjour ma chérie. dit Fatima

- Bonjour ma grande. Alors prête à reprendre le travail? demanda Brahim

- Clairement pas non. 

- Ça va aller. De toute façon tu les rattrapera tes 2 semaines...

- Oui mais bon. Retourner travailler comme ça en plein vacances..... ça fait vraiment pas plaisir.

- Je sais mais tu n'as pas trop le choix.

- Arrête de parler et mange. Et toi dépêches toi de terminer ce que tu as terminer. On n'a pas de temps à perdre. dit Fatima

Iris pouffa de rire lorsque Fatima, rouleau de pâtisserie à la main, menaçait son mari.

Jafar entra et salua les occupants de la cuisine sans bien évidement montrer sa forte proximité avec Iris.

Après avoir mangé et s'être lavée, elle fît ses au revoir à Fatima et à Brahim.

- On peut parler? demanda Jafar en faignant l'ignorance devant les employés

- Biensûr répondit elle avant de le suivre dans la salle a manger.

Une fois la porte fermée, il lui fit face.

- Fais attention à toi. De toute façon tu sera protégée 24h/24 et 7j/7. Au moindre problème les hommes seront là.

- Merci.

Il lattira à lui et lui offrit un baiser des plus ardents.

Iris monta dans la voiture noire après avoir saluer tout le monde. La voiture s'engagea sur la route entourée de sable sous le regard pétillant et attristé de la jeune femme.

Réalisant qu'elle sera séparée pendant 2 semaines d'eux lui serra douloureusement le cœur. Elle laissa derrière elle le palais et rentra en Amérique où le pire l'attendait...



La Cheikha aux yeux vairons Où les histoires vivent. Découvrez maintenant