18: Créer des souvenirs

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Avec la soirée d'hier soir, je peux dire, que c'était une des meilleures soirée de ma vie.

Je marche dans la rue, parce que j'ai envie de marcher un peu, m'aérer la tête, mais quelqu'un me fait signe au loin, avec ses habits, je ne reconnais pas la personne, jusqu'à entendre sa voix.

- Greg ?

Je m'avance dans la direction.

- Salut Liam. Dis-je

Je ne l'avais pas reconnu avec son bonnet et ses bottes marron. Il est en train de ramasser les feuilles mortes de son jardin.

- Tu vas bien ? Demande-t-il

Je hoche la tête, je dois bien avouer que sa tenue lui va bien, c'est pourtant une tenue basique, mais je sais pas, sur lui, ça lui va bien.

- Et toi, tu vas bien ?

Il sourit en me regardant.

- Oui, maintenant que je te vois. Dit-il

Il tend sa main, je la saisis et il me sert la main.

- Pourquoi ? Demandai-je

Il me regarde intrigué.

- C'est comme ça qu'on salue quelqu'un.

J'acquiesce, tout d'un coup, je me sens bête.

- Désolé, je pensais à autre chose.

Il acquiesce.

- Tu pensais que j'allais t'embrasser ? Dit-il en s'appuyant sur son râteau.

Je hausse les épaules, je sais pas ce que j'attendais.

- Tu le voulais ? Demande-t-il

Je baisse les yeux et je regarde mes chaussures.

- Qu'est-ce que tu attends de moi ? Demandai-je

Il écarquille les yeux et pose son râteau par terre, pour venir mettre ses mains sur mes épaules.

- Je voudrais juste que tu sois heureux. Dit-il avec un regard triste.

- Mais pourquoi ? Demandai-je

Je me baisse pour ramasser une feuille morte, je ne peux pas le regarder dans les yeux.

Il pose ses doigts sur mon menton pour que je relève la tête et le regarder dans les yeux.

- Parce que je voudrais que tu sois avec moi.

Je joue avec la feuille que j'ai dans la main, je la broie quand une mauvaise penser me passe par la tête.

- Tu me dis ça, parce que tu espères que je tombe dans le panneau, pour qu'avec tes copains du foot, tu te moques de moi.

Il enlève ses mains de mes épaules et me regarde les yeux écarquillés.

- Tu penses vraiment que je ferai ça ?

Je hausse les épaules.

- Regarde Rudy.

Il bouge la tête, je crois qu'il a mal pris ce que je viens de lui dire.

- Donc tu penses que je suis un enfoiré, très bien, je vais juste te dire un truc, un enfoiré ne t'aurait pas défendu face à quelqu'un qui t'aurais insulté.

Il ramasse son râteau, un peu énerver.

- J'ai du travail, quand tu auras compris que je me fous pas de toi, tu m'enverras un message, tu as mon numéro.

Il repart en direction de chez lui, je crois que j'aurai du gardé mes pensées pour moi.

Je mets mes mains dans les poches et je fais demi-tour, pour rentrée à la maison.

Les choses que je ne peux pas direOù les histoires vivent. Découvrez maintenant