CHAPITRE 6 : UNE AMITIÉ NAISSANTE ?

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DISCLAMER : Les personnages de la série Wednesday (2022) sont la propriété exclusive de Tim Burton. Ils sont utilisés ici uniquement à des fins de divertissement et les auteurs de fanfictions n'en retirent aucun profit. Néanmoins, en ce qui concerne le personnage de Rei, de son espèce dénommée "Les Absorbeurs", et des nouveaux personnages inventés, les droits m'appartiennent entièrement. Ainsi, par propriété exclusive, la copie et les utilisations partielles ou totales de mon travail sont interdites et punies de 3 ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende ; conformément au Code de la propriété intellectuelle. Tout droit réservé.


Rei ne déjeune finalement pas. Ce genre d'hypocrisie la dégoûte au plus haut point. Alors, elle décide de partir à la recherche d'Eugene. Il a parlé d'un club de « Bourdonneurs », c'est ça ?

Lorsqu'elle trouve ce fameux club, elle rejoint une petite cabane. Il y a des ruches tout autour. Elle comprend le jeu de mots... C'est donc le bon endroit.

Elle se rapproche de la porte et toque doucement.

— Eugene ?

Si ça se trouve, il n'est même pas là.

Quand elle pousse la porte pour l'ouvrir, elle découvre son ami en train de manger un pauvre sandwich dans un coin.

— Mais qu'est-ce que tu fais ici tout seul ?

C'est triste à voir. Très triste. Rei le rejoint et s'accroupit face à lui.

— Tu ne peux pas rester comme ça Eugene. Tu ne vas pas rester ici tout le temps, n'est-ce pas ?

— Si.

Rei soupire.

— Écoute, tu n'as rien à craindre. Tyler ne pourra pas te faire du mal. Je vais veiller à ça.

— Vraiment ?

Des larmes coulent sur ses joues. Le cœur de Rei se serre. Il est terrorisé pour la vie ce petit bonhomme.

— Il ne peut pas se transformer si je suis à côté de lui.

— C'est vrai... Mais, j'ai peur de lui...

La situation d'Eugene est compréhensible. C'est comme être confronté à son agresseur dans un commissariat de police. C'est une sensation qui doit être horrible, terrible, épouvantable. Il ne voudra pas lui parler seul à seul, c'est impossible.

— Et si je t'accompagne pour briser la glace ? Tu te sentirais mieux si tu lui parlais ?

Eugene secoue vivement la tête.

— D'accord, d'accord. J'ai compris, ne t'inquiète pas.

La porte de la cabane s'ouvre.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? souffle Mercredi.

Rei se redresse et indique Eugene du menton.

— Il est terrifié. Comment on va faire ?

— Laisse. Cette affaire concerne essentiellement les Bourdonneurs et tu n'en fais pas partie.

Mercredi fait le tour pour prendre la place de Rei.

— Tu peux partir maintenant.

— Tu sais que je ne suis pas votre ennemie.

Mercredi lève sa tête pour la regarder.

— Je ne fais plus confiance aux nouvelles personnes ici, alors arrête de croire que tout le monde est contre toi.

— Je suppose donc que, comme moi, tu penses que Saint-Clair manigance quelque chose.

Mercredi se lève d'un bond et se rapproche de Rei. Elle a touché dans le mile.

— Exactement. Mais ta présence brouille mes visions et je ne sais pas quand elles se présentent, elles sont imprévisibles alors... Reste loin de moi.

— Tu ne veux pas de mon aide ?

— Non.

— Dunsworth est télépathe. Il peut lire dans tes pensées mais pas dans les miennes. S'il découvre que tu manigances quelque chose à propos de Saint-Clair quand je ne suis pas près de toi, il risque de lui en parler. Ils ont l'air d'être comme cul et chemise.

— Comme quoi ?

Elle ferme les yeux un instant. Elle oublie que les expressions françaises ne se traduisent pas de la même manière en anglais.

— Je voulais dire « Be as thick as thieves ». Ils s'entendent bien.

— Vous avez des expressions étranges vous les Français.

Rei hausse un sourcil. Mercredi semble réfléchir. Un silence règne pendant quelques secondes.

— Ta vision des choses est plutôt intelligente. Mais il reste un petit souci : la Chose ne peut pas être vivante si elle est près de toi.

— Je ne sais pas sur quel rayon s'étend mon pouvoir.

— Deux mètres environ.

— Ah oui ?

— Tu ne peux pas le contrôler ?

— Je ne pense pas. C'est tout nouveau pour moi.

Mercredi soupire.

— Bien. Nous verrons tout ça plus tard. Nous n'avons jamais parlé de ça ici, c'est clair ?

— Limpide.

Elles restent quelques secondes à se regarder dans le blanc des yeux avant que Mercredi ne se décide à partir.

— C'était fort intéressant, lâche Eugene.

Merde. 

WEDNESDAY : LE CHANT DES DISPARUS (APRÈS LA SAISON 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant