LOVE IN THE DARK

Chapitre 6

« La méchanceté d'un homme fait de lui un démon, la méchanceté d'une femme fait d'elle un enfer.»

Il est énervé et on le sait tous. Il va s'en prendre à moi, je serais puni pour ma faute.

MON ONCLE (en me donnant une gifle):  Soit une vraie di salvo!

Je me réveille soudainement, le front couvert de sueur et les bras tremblants, le cœur palpitant rapidement. J'essaie de m'asseoir, mais une douleur au ventre m'oblige à me rallonger. Je constate que je suis dans une chambre, mes vêtements ont été changés et mon ventre est bandé. En regardant par la fenêtre, je remarque qu'il fait jour.

J'ai toujours été le visage floue des photos de famille.
Personne n'a jamais pu me retrouver, jusqu'à ce jour.
Alors comment il l'a su ?
Qui est le traître ?

Je soupire et ferme les yeux pour me replonger dans l'obscurité totale.

Je me réveille avec cette même douleur au ventre et tente difficilement de m'asseoir. Je regarde par la fenêtre et constate qu'il est déjà l'après-midi. Je prends le temps de réguler ma respiration avant de tenter de me lever, ce que je fais malgré la douleur ressentie. Je me dirige vers la douche pour laver mon visage et inspecter ma blessure. En sortant, je trouve Dani assise sur le lit.

DANI : Tu vas bien ?

MOI: Rien de méchant.

DANI: La nourriture est sur la table de nuit et j'ai mis tes médicaments à côté.

Elle se lève et se dirige vers la porte, mais avant de sortir, elle s'arrête net...

DANI: Il peut te protéger de ton oncle.

MOI: Tu connais ma situation, la famille c'est la famille.

DANI: Je ne sais pas comment il a appris que t'es une di salvo mais je ne suis pas une balance.

MOI: Tu es bien celle qui m'a kidnappé.

Elle ne prononce aucun mot avant de partir et de fermer la porte derrière elle. Je regarde le plateau repas ; le plus important, mes médicaments, y est.

MOI: Même si c'est empoisonné, je n'ai pas l'intention de le jeter.

Prendre une balle, ça creuse l'appétit.

Après quelques minutes, je suis réveillé par le bruit des clés. L'homme de la cave entre.

HOMME: Le patron veut vous voir, maintenant.

MOI: Vous voyez j'ai du mal à marcher, ça serait charmant de lui demander de venir.

HOMME: Il m'a demandé de vous traîner si vous ne pouvez pas marcher.

MOI: Très bien

Il s'approche, mais je me lève rapidement, ce qui me cause une douleur au ventre. Je marche lentement avec cet amas de muscles derrière moi. Il me mène à un bureau, me laisse là et s'en va. J'ouvre la porte et entre pour trouver le diable braquant une arme sur moi.

LUI: Frappes avant d'entrée, sinon c'est dans ta tête que tu recevras la balle, compris?

MOI: Comme je le désirais.