Chapitre 10

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« Feindre de croire un mensonge est un mensonge exquis »

Elle me fait entrer et me donne une serviette pour que je puisse me sécher un peu avant de m'accompagner dans une chambre.
Elle me laisse seule et reviens quelques minutes avec des vêtements, qu'ils ont l'air de tunique de mamies.

ELLE : tenez, c'est pour vous. J'ai expliqué au prête votre problème et il m'a demandé de vous amener à lui.

MOI: merci ma sœur

ELLE : ce n'est rien, si vous finissez retrouver dans le hall.

Je la remercie et elle part, je ferme la porte derrière moi avant d'aller me doucher. J'en ressors réchauffer, j'enfile la tenu et je vais dans le hall comme elle me l'a demandé.
En me voyant elle affiche son même sourire compatissant qui ne l'a quitte pas depuis qu'elle m'a vu.
Elle me demande de la suivre, on marche pendant quelques minutes avant d'arriver devant son bureau. Après trois coups à la porte, il nous permet d'entrer.

ELLE: je vous amène la femme dont je vous en ai parlé.

PRÊTE: merci Maria, vous pouvez nous laisser seule.

ELLE: bien sûr

Elle part en refermant la porte et je reste là debout pendant qu'il me fixe. Il se lève et me tend la main avec un sourire rassurant.

PRÊTE: venez mon enfant.

J'avance vers lui et je lui prends la main pour l'embrasser et je me mets à genoux devant lui, mes mains tremblent d'elle même et ma voix devient instable.

MOI: j'ai pêché mon père, j'ai pêché contre mon seigneur.

PRÊTE: cesse de pleurer mon enfant, car Dieu est amour et pardon, il t'accordera toujours une chance de te racheter.

Il m'aide à me relever et me demande de m'asseoir pendant qu'il retourne s'asseoir sur son siège.

Je l'observe et il est à juste la trentaine , la voix douce et le regard calme mais malgré tout j'y arrive à voir cette lueur qui ne trompe pas

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Je l'observe et il est à juste la trentaine , la voix douce et le regard calme mais malgré tout j'y arrive à voir cette lueur qui ne trompe pas.

PRÊTE: je suis prête à t'écouter mon enfant.

MOI: je ne sais pas par où commencer mon père, j'ai commis tellement de crimes.

PRÊTE: je ne vous jugerai pas mon enfant car on est tous pécheurs.

MOI: je me suis perdu, je me suis laissé engloutir par ce monde. Le pire est que je ne cherche pas à m'échapper ou même à remonter à la surface pour essayer de voir la lumière, j'ai préféré m'attacher une enclume aux pieds pour descendre plus bas.

PRÊTE: je sais qu'il est dur d'avouer ces fautes mais j'attendrai tout le temps qu'il faut pour que tu puisse me raconter ton histoire.

MOI: merci mon père, merci d'être si compréhensif.

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