.....: Qui es-tu?
X
.....: Quel est ton nom?
Cendrillon
......: Il sera bientôt minuit, tu ferais mieux de t'enfuir.
Je le ferais mais je ne laisserais aucune trace derrière moi.
......: J'ai l'art et le moyen de te retrouver où que tu ailles, Irin...
«Je ne traverse pas l'enfer je suis l'enfer, garder le silence pendant que le caoh règne dans ma tête est l'enfer.»
Il détourne le regard et reprend une bouffée de cigarette, je me glisse à l'arrière et je me couche en fermant les yeux lentement. Les bruits produits par la pluie deviennent de plus en plus lentement, j'aime bien ça c'est relaxant.
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LUCAS: tu as changé ?
MOI: Tu n'as jamais vu qui j'étais vraiment.
LUCAS : je sais bien quel Irina j'ai vue.
MOI: sois pas naïf !
Je commence à rire en essayant d'étouffer ma colère pour ne pas verser mon venin. Je ne serais pas la première à perdre le contrôle pour passer plus folle que je le suis déjà.
LUCAS : apprendre à mentir est la première des choses qu'on apprend mais le piège est que plus tu mens aux autres plus tu commence à te mentir. Menti a tutti ma non a te.(Mens à tout le monde mais pas à toi.)
Je me mets à sourire étrangement sans même le comprendre moi même.
MOI: Tu sais j'en ai tué des plus jeunes aux plus vieux sans une once de culpabilité, juste par plaisir de leur faire du mal. Alors n'en doute pas que si je perds patience tu y passeras.
LUCAS : T'es tu une fois demander pourquoi tu as tant aimé mes yeux ?
MOI: on est tous attiré par tout ce qui est beau.
LUCAS: tu les enviais, les miens ne reflètent rien et tu déteste que les tiens reflètent encore un petit bout de la petite Irina naïf qui croit en l'amour et à vivre. Voilà ta vérité une enfant coincé dans ce corps, la vie n'a pas attendu qu'elle guérisse mais la pousser à grandir et à devenir plus forte.
Même si je sais au fond de moi qu'il a touché où ça fait mal, je ne pourrais jamais et ne dois jamais le reconnaître. C'est comme ci j'avouais avoir une faiblesse et ici les faiblesses tuent.
LUCAS: Non cattivo, solo rotto. (Pas méchante, juste brisé.)
MOI: Au lieu de t'apitoyer sur moi tu devrais te demander ce qu'il t'arrive?
LUCAS: n'essaye pas de retourner la situation.
MOI: je t'ai demander ton cœur mais on dirait que je l'ai déjà. Ne laisse pas ce jeu devenir ennuyeux.
Je lève la tête un peu pour regarder dans la vitre et je vois qu'il a arrêté de fumer.
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