Malgré les règles

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Jj: On était dehors ! Le dos contre le mur, et tout ce qu'on entendais c'était des gros ! BAM ! BAM ! BAM ! La peinture se barrait des murs tellement les mecs frappés fort ! Vous voyer le délire ! Alors moi je regarde genre attendez ! Dit-il en avant de venir vers Kiara et Pope et de secouer ses cheveux. Regarder ce bordel ! Matez moi ça !

K: Ça c'est des pellicules.

P: Ça va ça va ! C'est bon !

Jj: C'est de la peinture ! Et à ce moment je me dis ça y est ! C'est finis je vais crever !

P: Bon ok ! Vous avez vu les types qui nous ont tiré dessus. Vous les avez bien vue ? Vous pouvez dire de quoi il avait l'air ?

Ni moi ni JonhB ne parlait depuis le début, Jj était le seul à tout raconter. JonhB devait sûrement réfléchir par rapport à la boussole alors que moi je me retenais de lâcher quelques larmes.

La gifle ne pas m'a fait mal plus que ça mais c'est plutôt le fait que ce soit lui qui me l'ai mit qui me fait mal. Il avait jamais fait ça avant, il a changé depuis quelques mois.

K: Ouais le moindre détail est important.

P: Vous pourriez les décrire si on en parlait à la police ?

Jj: Il était, mastoc.

P: Mastoc ?

Jj: Ouais je sais pas genre.

K: Ça nous aide pas beaucoup ça.

Jj: Nan mais je veux dire le genre de mec que tu croise dans notre garage. Je vais encore vous parler de mon père il planquait de la drogue pour des trafiquants !

K: Ouais on sait.

Jj: C'est gars la, c'est tueurs c'est des narco trafiquant. Dit-il en tirant une taff sur sa cigarette.

P: Des narcos trafiquant ? T'es gros trafiquant de came ? Genre Pablo Escobar et toute sa garde ?

Jj: Ouais mec.

K: Les gars, on est pas dans un film de mafieux.

P: Ok alors ils ressemble à quoi exactement ? Tu nous gonfle avec tes histoires mais t'es même pas foutue de nous les décrire comme ils faut !

Jj: Excuse moi de pas avoir photographié toute la scène dans ma tête, j'étais trop occupé à me chier dessus ! Ok !? Dit-il à bout. Mais ce qu'il y a de sûr ! C'est que Lana criait comme si elle allait y rester. C'est gars la c'est du lourd, du très très lourd ! On est dans un délire bien gloque ok ? Je suis pas fan de ce qu'il se passe.

K: Pourquoi il voudrait cette boussole ?

P: C'est clair elle vaut que dalle, t'en tirerait même pas deux dollars dans un marché au puce ! Désolé je voulais pas être méchant je sais que c'est un héritage familial. Dit-il à JonhB en se rattrapant.

JB: Son bureau. Le bureau de mon père, il le fermer toujours à clés parce qu'il avait peur que des concurrents lui piques ses recherches sur le Royal Merchand. On se moquait tout le temps de lui en lui disant qu'il le trouverait jamais mais maintenant qu'il a disparu je me dit.... j'y ai pas touché, je l'ai laisser tel quel. Dit-il en marchant vers le bureau et on le suivit.

K: Ouais pour quand il reviendra.

Il inséra la clé dans le cadenas avant de l'enlever et d'ouvrir la porte qui donna sur un bureau en bazars.

P: C'est fou ! J'ai du dormir des centaines de fois ici et j'ai jamais vue cette porte ouverte.

JB: Regarder ça ! C'est son premier propriétaire ! Dit-il en posant un tableau avec un arbre généalogique dessus sur le bureau.

K: Ok Robert Q Routledge, de 1880 a 1920. La boussole porte bonheur et juste la. Dit-elle en montrant la photo d'un homme.

JB: Ouais alors enfaite, il c'est fait tirer dessus juste après l'avoir acheté. Ensuite la boussole a était envoyé à Henry après l'avoir reçu il a était tuer dans un accident d'épandage agricole. Après sa mort la boussole et aller à Stéphane, il l'avait avec lui quand il est mort au Vietnam.

P: Laisse moi deviner, il est mort au combat ?

JB: En quelque sorte, enfaite c'est un camion de banane qui l'a écrasé. Mais pendant la guerre, fin bref. Après ça celui qui l'a récupéré c'est lui, mon père.

Jj: Hmm, ça finit toujours pareil j'ai l'impression.

P: Ouais ! T'a une boussole maudite mon pote !

JB: Nan j'ai pas une boussole maudite !

P: T'a une boussole maudite JonhB.

Jj: Tu va crever si tu l'a garde faut que tu t'en débarrasse immédiatement.

JB: Écouter mon père parlait tout le temps de cette partie caché derrière. Les soldats y planquaient des notes secrètes. Dit-il avant de d'ouvrir la boussole en fesant tourner un côté avant de voir écrit sur celle ci « Redfield ».

K: C'est quoi ça ?

JB: Ça y était pas avant. C'est l'écriture de mon père.

P: Comment t'es sûr de ça ?

JB: A la façon dont il fait ses R. Tu vois ? Dit-il en lui montrant l'écriture.

Jj: Je peux regarder ? Redferu nan attend nan je pense que c'est un A. Dit-il en essayant de lire avant que Kiara ne lui coupe la parole.

K: Y'a écrit Redfield. Alors c'est quoi Redfield ?

P: A par le nom de famille le plus courant dans la région.

JB: C'est peut être un indice ! Pour nous aider à trouver où il se cache !

P: Un indice t'es pas sérieux- Dit-il avant qu'il ne voit le regard sévère de Kiara. Mais si ça en ai un c'est peut-être un anagramme.

JB: Exact ! Un anagramme ! Tiens du papier !

P: D'accord, comment on est censé se concentrer avec ce truc qui arrête pas de nous gueuler dessus !? Dit-il en parlant du coq qui hurlait depuis tout à l'heure.

JB: Jj il l'adore ce coq !

K: Moi aussi je l'adore !

Jj: Ah c'est ça un anagramme ! Dit-il en voyant Pope mélanger les lettres pour trouver un mot.

JB: Les gars ? Les gars ! Y'a quelqu'un !

On se rapprocha tous de la fenêtre avant de voir le mec qui nous avait tiré dessus sortir d'un gros pick up noir.

K: C'est eux ? C'est les types que vous avez vu !?

Jj: Nan nan JonhB je te l'avais dit pourquoi c'est touj-

JB: Eh regarde moi ! Dit-il en lui coupant la parole. Où est le flingue ?

Jj: Le flingue ! Je l'avais je sais plus !

K: Maintenant qu'on en a besoin tu l'a pas sur toi !? Dit-il en commençant à avoir la voix tremblantes.

Moi: Dans la véranda.

Jj: Il est dans la véranda.

JB: Vas-y. Dit-il en envoyant Jj cherchait le flingue mais il revenue sans et rapidement.

JB: Il est où le flingue !?

Jj: Il sont déjà dans la véranda.
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