°Entrainement°

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Villa...

Le jour se lève et avec lui, arrive mon premier jour comme esclave de combats pour "Monsieur" Hélios. 

Le repas d'hier s'était bien déroulé. C'était sûrement grâce à l'absence d'Hélios qui était apparement occupé avec une autre catégorie d'esclave. Brrr... 

Une fois réveillée, je me dirige tout de suite vers la salle de bain. L'eau chaude me donne l'impression d'être en plein rêve. Une fois prête, je me dirige vers la salle d'entrainement qu'on m'a montré hier. Elle est immense, -comme toute les pièces ici- et comporte un partie "sol" avec des tapis pour le corps à corps, une partie pour le tir et une autre avec des mannequins pour s'entrainer avec les armes à attaque rapprochée. Immédiatement, je me dirige vers le stand de tire, prend un arc et commence à encocher mes flèches. J'ai toujours aimé l'arc, je trouve que c'est l'arme la plus élégante et la plus efface: pas besoin de combat aux corps à corps pour cela. Après une demi-heure quelqu'un se place derrière moi et me souffle:

-Le tir semble être acquis, mais qu'en ai-t-il du corps à corps?

Hélios. Ses remarques sont pleines de sous-entendu mais je ne dis rien et accepte sa demande. Je n'ai pas d'autre choix que de faire avec. On se place sur un tapis et Hélios commence. Après quelques minutes d'attaque, il est évident qu'il s'est retenu pendant notre combat de la veille. Cette constatation m'agace plus que de raison et je m'arrête dans nos enchainement.

-Tu ne t'es pas vraiment battu, hier! l'accusé-je.

J'ai l'impression d'avoir volé ma victoire maintenant. Même s'il m'avait laissé gagné en fin de compte, savoir qu'il n'avait pas donné le meilleur de soi-même m'agaçais encore plus.

-Parce que j'avais envi que tu gagnes.

-Tu était si sûr de gagner? 

-Oui.

Il n'avait pas flanché une seule fois.

-Arrogant.

Son visage s'assombrit. Enfin, il réagit! je commençais à croire qu'il n'était pas humain.

-Oublies-tu que je suis ton Maître?

Le ton de sa voix me fait frissonner et je rentre quasiment la tête dans les épaules. 

-Bien sûr que non!

-Tu dois donc aussi te souvenir que tu ne dois pas contester mes paroles? Et encore moins m'insulter?

Je l'ai mis en colère. Ses yeux brillent d'une lueur orangée qui ne me dit rien qui vaille.

-Oui mais je n'étais pas à toi lors du combat!

Piètre défense qui n'aura sûrement aucun impact.

-Tu es à moi, dit-il comme s'il goutait chacune de ses paroles.

Il sourit vicieusement à mon égard et je frissonne encore plus. Je n'aurais jamais du dire ça. Il va penser que je suis à lui. Officiellement, oui. Officieusement, c'est une autre chose. Je ne serais jamais à personne.

-J'avoue que j'apprécie l'idée, achève-t-il.

Il dit ça en se rapprochant de moi. Je ne recule pas et le fixe droit dans les yeux. Ce qui, d'ailleurs, me fait enfreindre une autre règle. Au point où j'en suis, autant continuer.

-N'oubliez pas, Maitre, que je suis votre esclave de combats et non votre esclave sexuelle.

J'insiste durement sur le Maitre pour lui rappeler nos statuts sociaux et surtout ma place parmi sa maisonnée. Cela semble fonctionner car son air gourmand disparait et son visage se rembrunit.

L'ange de la mort (correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant