Ne m'approchez pas!!!

Vais-je finir par acheter cette foutu lessive!!!

J'enfourche mon vélo et je pars vers le dépanneur. Je vois devant moi, à mon plus grand malheur, la pire personne que je pouvais croiser, car contrairement à l'autre idiot et son lèche-botte, lui il a un minimum d'intelligence et ne croyez pas que c'est pour le complimenter, c'est un fait c'est tout. Mais comme tout les autres, il me déteste. Pourquoi? Je n'en ai aucune idée...Ou peut-être que si finalement...

FLASHBACK...

C'était mon premier jour d'école, j'était encore triste de la fuite de mes parents et j'avais une tête d'enterrement. Je pensais que rien ne pouvait m'arriver qui me rendrait plus triste que je ne l'était déjà, mais j'avais tord. Il ne faut jamais sous-estimer le malheur...

Je voyais bien que les gens ne m'appréciaient pas, qu'ils parlaient déjà dans mon dos, mais rien de tout cela ne m'atteignait. Le plus intriguant, c'est que rendu au hall d'entrée, un gars s'est approché près de moi et m'a demander un truc pourtant évident.

-Alors c'est donc toi la nouvelle!

Je l'ai regardé, essayant de voir ce qu'il voulait.

-Oui, lui répondis-je, d'un ton pour le moins hésitant.

-Je vais t'expliquer comment sa ce passe ici, moi, je suis le chef, et toi, mon inférieur. Tu fais ce que je te demande et je te laisse tranquille, c'est clair?

-Oui, très clair.

Sur ce, je lui ai balancé mon point dans la gueule.

-Mais je n'obéis pas au cons comme toi...

FIN DU FLASHBACK...

Depuis ce moment là, il fait tout pour me faire chier, et je fais tout pour le faire chier. Il a déjà fait le coup du verre d'eau sur la tête, et je lui ai envoyé mon assiette de spaghettis. On fait des trucs comme ça chaque fois qu'on se retrouve trop près.

-Alors, Flyer, tu veux te prendre une baffe?

-Non, je vais m'en passer, Parker, mais toi, puisque je suis tellement généreuse, je vais t'en donner assez pour que tu t'en souvienne le reste de ta vie!

J'essaie de le contourner, mais il empoigne mon vélo et le balance au bout de ses bras, avec moi dessus.

-Non mais qu'est-ce qu'il a, mon vélo, pour que tout le monde le jette pars terre?!

-Je ne suis pas le seul à te détester, c'est tout. Le vélo n'a pas de problème, le problème, c'est que tu est dessus.

Je me remet sur mes pied, lui envoi une droite, qu'il intercepte.

-Alors, tu vas faire quoi maintenant?

-Quelque chose de déloyal.

Mon genou ce souleva, et je le fit entrer en contact avec une parti fragile de l'anatomie masculine. Il émit un son que je ne peu identifier et s'écroula.

-Non mais il se prend pour un dur en plus!

Je repris mon vélo pour la deuxième fois et je commence à me demander si je vais un jour atteindre le foutu dépanneur. Maudite lessive!!