Ne m'approchez pas!!!

Tu le méritais...

Pendant une semaine, je n'ai plus reparlé avec Jayson, mais je le sentais parfois m'observer, tout comme moi je l'observais. 

Je m'étais une énième fois engueulé avec ma "môman", qui était malheureusement revenu plus tôt de voyage. À la fin de la dispute, je ne m'en rappelais même plus la cause. Elle m'a dit que je passerais la nuit ailleurs, qu'elle ne voulait pas me voir. Elle est méchante, mais ce n'est pas un monstre, donc elle m'a passé une carte de crédit. Elle était au téléphone quand je suis partie, alors j'ai pris ma moto. Je n'avais pas soupé, il était encore trop tôt, donc je me suis promenée dans la ville. Puis étant tannée du même paysage, je suis sorti et j'ai roulé jusqu'à mon ancienne maison. J'en ai encore la clé, même si je ne suis pas propriétaire. Personne ne l'a achetée, elle est trop isolée, trop loin de la civilisation. Quand je suis entrée, j'ai tout de suite su que quelque chose clochait. Des choses avait étés déplacées, d'autres avaient disparues, mais surtout, la maison, toujours silencieuse, ne l'était pas.

Je sais que je n'ai pas un passé qui me permet de faire des erreurs, donc je sort un flingue et un couteau. Le premier, de la commode, le plus silencieusement possible, le deuxième de ma chaussure. J'avance et comprend tout de suite d'où vient le bruit... De mon ancienne chambre. Quand je vois la personne qui y est, je me retiens de péter un plomb.

-Sa va? Je te gêne pas trop?

-Eh merde... T'aurais pas pu venir à un autre moment... C'est pas vrai.

Ma colère monte d'un cran.

-Je sens que si tu ne quittes pas tout de suite cette maison, je vais te tuer... Je dit sa juste pour te prévenir, prend le comme tu veux...

La colère se sentait dans le ton que j'avais utilisé.

-Si tu crois que tu en serais capable, tu peux bien essayé.

Un autre cran.

-Sort, murmurais-je, ou je ne répond plus de mes actes.

Je chargeai mon gun et le pointai sur lui.

-Je te laisse trois secondes, après je te tire. Un, deux, trois... Tu l'aura voulu.

-C'est sa.

Un cran de trop.

Je tire. Dans sa jambe. Il hurle.

-MAIS T'ES MALADE!!!

-Je t'avais prévenu, répondis-je, maintenant, tu sors, ou je recommence. Ne me sous-estime pas une deuxième fois Jayson, c'est mauvais pour ta santé.

Il est parti. J'ai nettoyé le sang. Ont peu croire que je suis insensible, mais c'est faux. Sa m'a fait du mal de tirer, mais il n'avait pas d'affaire là, et il m'avait mise en colère. J'ai dormi sur mon ancien lit, puis je suis retourné chez moi à moto. Je me demandais comment il était venu, puisque je n'avais pas vu de véhicule quelconque.

 J'avais la fin de semaine qui est passé très vite, puis le lundi est arrivé. Il était en béquille. J'avais fait bien attention à ne pas toucher d'os. Et je vis dans son visage qu'il le savait. C'était un mélange de haine, mais aussi de reconnaissance.

Je me suis rendu compte au bout de trois jours que l'on avait exactement le même horaire. Ce qui n'est selon moi, pas une coïncidence. Le lundi d'après, j'avais ma première sortie du programme que j'avais choisi, le programme animal. J'ai regretté de toute mon âme d'avoir pris ce programme à ce moment là...