Kiara
Je suis réveillée par la lumière du jour qui m'aveugle.
- Bonjour mon amour, ça va ?
- Oui.
Il me détache les jambes et les bras.
- Lève toi ! Me dit-il sèchement
Il est lunatique votre pote !Je me lève dans la précipitation. J'arrive à peine à tenir debout. Il me tient le bras et il me tire jusqu'à ce qu'on arrive à une salle de bain. Elle très spacieuse et lumineuse. Il me pousse dedans et pars. Il revient quelques minutes plus tard pour avec des vêtements.
- Lave toi et après tu changes de vêtements. Quand tu as fini, tu appuie sur la petite sonnette. Si jamais tu essayes de fuire, je te jure que tu vas passer un salle cars d'heures...
Je ne prête pas attention à ses dires et je déshabille pour ensuite aller dans la douche. Ça fait un bien fou de se laver, de sentir à nouveau bon. Quelques minutes plus tard, je sors et je m'habille. Je fouille dans les placards jusqu'à trouver une brosse à dents neuve. Je me brosse les dents et puis j'appuie sur la sonnette. Il vient et il me tire dans une chambre plutôt spacieuse . Il me pousse dedans et il m'enferme. Je me dirige vers le lit pour aller dormir. Il est super confortable. Ça me fait un bien fou d'être propre et dans lit. Je soulève la couverture et me couvre avec. Mes yeux se ferment petit à petit jusqu'à m'endormir pour de bon.
Je me réveille quelques heures plus tard. Cette fois ci j'ai la notion du temps car il y a un réveil indiquant l'heure.
Je jette un coup d'œil plus attentifs à la chambre. Elle est blanche avec des moulures dorée au plafond. Deux portes sont présente une qui mène à la salle de bain et une autre à un dressing sans doute. Mon regard se fait persistant quand j'aperçois une robe sur un mannequin. Elle est violette avec une fente et de la dentelle. C'est la robe que je dois porter pour la cérémonie de marquage. Cérémonie qui n'aura bien sûr jamais lieu... Sauf si j'arrive pas à m'échapper et que je reste ici condamné à vie. La porte s'ouvre brusquement en coupant dans mes réflexions.
- Je t'ai apporté à manger mon ange.
- Je n'ai pas faim. Dis-je
- Tu dois reprendre des forces avant la cérémonie qui aura lieu dans quelques jours.
- je t'assure que je n'ai pas faim. Ne t'inquiètes pas, c'est pas parce que je loupe un repas que c'est la fin du monde.
Il m'attrape le visage avec force. Ses yeux sont subitement devenu d'un couleur rougeâtre.
- Ne me chercher pas sinon j'ai bien peur que cela ne se passe pas bien...
- Qui y'a t-il de mal au fait que je dise que je n'ai point faim ?
- Tu l'aura voulu...
Il me prend par le bras et nous traversons presque toute la maison. Nous descendons des escaliers qui mène à un sous-sol.
Je me mets à paniquer quand je vois des tables avec des instruments de tortures en tout genre aligné dessus. Je vois un homme avec une carrure imposante en plein de la pièce. Il grand, musclé, tatoué et surtout un visage qui ne traduit aucune émotion. Mon corps tremble de manière incontrôlable.
- bien, tu as voulu jouer la dure a cuire avec moi , voilà ce qui va t'arriver.
Il me pousse dans la pièce et referme la porte sur lui. Mon cœur bat tellement fort que je l'entends. Ok, he commence vraiment à paniquer. L'homme qui est très baraqué vient vers moi et me porte sur son épaule puis m'attache sur une chaise. Il prend quelques instruments qui étaient posés sur les tables préalablement.
Je viens de réaliser un truc. Ça serait le pire le moment de mon existence...
Quelques heures plus
Je suis épuisée. Mon corps me fait atrocement mal. Je peux même pas compter le nombre d'ecchymoses qu'il y a. Je viens de comprendre une chose. C'est que, même si il m'aime, il n'hésitera pas à me le faire payer si je l'obéi pas . J'ignore depuis combien de temps je suis ici a pleurer. J'ai du mal à ouvrir mon œil gauche. Il faut que je m'en aille le plus vite possible. Je n'ai pas de temps à perde. J'observe la pièce mais rien. Pas de fenêtre. Quand il reviendra me chercher, faut que j'observe les différentes pièces de la maison et leur contenu. Faut d'abord que j'arrive à marcher. J'en doute fortement après ce qu'il m'est arrivé. Il ne m'a pas loupé. Tout à l'heure j'avais vraiment pas faim mais là, mon ventre ne fais que de gargouiller. La porte s'ouvre avec violence. Il avance vers moi d'un pas déterminer et me détache de la chaise .
- Bien, j'espère que tu as compris la leçon maintenant.
Je hoche la tête. J'ai tellement peur. J'ai perdue toute confiance en moi. L'envie de le manipuler ne me vient plus à l'esprit.
Il me prend la main et nous sortons du sous-sol. J'ai du mal à marcher tellement j'ai mal. Je dois faire un effort impressionnant pour pouvoir marcher sans faire une grimace de douleurs. On traverse une seconde fois la maison pour rejoindre ma chambre. Cette fois ci, je suis beaucoup plus attentive. Une fois dans ma chambre, je prends une feuille, un crayon et me met à dessiner chaque pièce que j'ai vu. Après avoir fini mon dessin, je regarde attentivement chaque pièce.
- Impossible de passer là... Murmuré-je
Un détail me frappe soudainement. Pourquoi il n'y avait personne tout à l'heure ? Peut-être que les habitants n'étaient pas là. A moins qu'il soit un loup solitaire. Mais les loups solitaire ne ressentent pas le besoin d'avoir quelqu'un à leur côté, non ? Quoiqu'il en soit, si il vit tout seul, cela va être plus facile que prévu. Mais si cette théorie est vrai, alors qui est l'homme qui m'avait... m'avait t-torturée ? Mes larmes coulent en repensant à lui et aux douleurs qui m'a infliger. Il était peut-être de passage.
La porte s'ouvre brusquement, laissant Kyle apparaître avec un plateau en mains. Il le pose sur le lit.- Mange !
Je me dirige vers le plateau. Au menu, des brocolis et blanc de poulet. Je fais une grimace de dégoût. Mais je mange même si j'aime pas. Pendant que je mange, je sens soudainement des dents pointues dans mon cou.
L'enflure, il va essayer de me marquer...
À suivre...
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Tu m'es destinée(TOME l)
WerewolfEst-ce que nous devons arrêter de nous baser sur une expérience ou des clichés pour comprendre la personne en face ? Kiara est une jeune femme de 21 ans qui déteste les loups-garous depuis sa tendre enfance à cause de ses récits qui lui ont été raco...