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𝑀𝑜𝑖, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒, 𝑗𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑥 𝑒̂𝑡𝑟𝑒
𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑖.
𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑑'𝑎𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟,
𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑠𝑒𝑛𝑠.
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Son souffle a légèrement ralenti, entravé par le trac, rendu plus profond et instable par l'élan soudain d'appréhension qui envahit sa poitrine, pourtant si brûlante il y a tout juste quelques secondes.
L'espace d'un instant, assit sur cette chaise à roulette, dégagé de la chemise de son uniforme et sentant la peau douce et intense d'Izuku passer sous ses mains, il en a oublié son inexpérience, agissant comme si rien ne pouvait limiter ses actions et ses intentions.
Sans y penser, l'air autour de lui, autour d'eux, s'est réchauffé, la lumière s'est tamisée d'elle-même, presque pour les accompagner, et les lèvres bouillonnantes d'Izuku sur sa bouche on fait disparaitre son esprit sous une épaisse couverture d'envie et de désir.

Les yeux fermés, il ne voyait que la passion qui animait son corps de l'intérieur, il percevait seulement la délicatesse de leurs caresses, les frissons qui couvraient son ventre et son dos quand il touchait ses flancs, le nœud ardent de la tentation sillonnant sa gorge, et la fureur de ses sentiments qui perlaient comme de la pluie sur ses épaules.
Enfin .. Enfin ! Après des semaines de pleurs dissimulés, de manque inassouvi, de doutes nerveux, de regrets silencieux, de faux pas, de chemins tordus, il le prenait enfin dans ses bras, il touchait sa peau, il goutait à ses vrais baisers, ceux qui se passent de précipitations ..
Pour en arriver là, en dépit de toutes leurs erreurs et confusions, il fallait bien qu'un miracle intervienne pour remettre leur relation sur la bonne route.

Il ne s'attendait certainement pas à ce que celui-ci se nomme Mikumo.

Mais, alors qu'il sentait sa langue rencontrer celle d'Izuku, que la température grimpait encore et que les frissons de son ventre s'étalaient jusque sur sa nuque, un éclat de stress est venu le frapper soudainement.
Quelque chose se produisait, c'était évident. A moitié déshabillés, seuls dans cette pièce, à se caresser et s'embraser, il savait qu'ils ne pourraient pas simplement en rester là, se relever comme si rien ne s'était passé et reprendre leur après midi dans le calme.
Et c'est à cet instant que Katsuki s'est souvenu. Il ne sait pas faire.
Ce n'est certainement pas avec Inasa qu'il a découvert le véritable sens du terme «faire l'amour», et tout à coup, il s'est inquiété de ne pas être en mesure de répondre correctement aux gestes stables d'Izuku.

Alors il a simplement dit la vérité.
«Je l'ai jamais fait»

La seconde suivante, Izuku lui sourit doucement, un peu comme pour le rassurer, ou quelque chose qui s'en rapproche, et tout en passant ses deux mains sur ses épaules, y déposant une caresse lente et frêle, il plonge son regard dans ses yeux, le visage calme et apaisé.

_ D'accord. Tu veux qu'on aille s'installer sur mon lit ? Ce sera sûrement mieux que sur une chaise.

_ Je te suis. répond simplement Katsuki, à la fois pressé et nerveux.

Souriant et sans doute un peu soucieux, Izuku lui offre un baiser discret sur le coin des lèvres, avant de se relever précautionneusement, prenant garde de ne pas s'emmêler les jambes dans les pieds de la chaise, avant d'attendre qu'il se redresse à son tour.
Tous deux debout près du bureau, les voilà maintenant face à face, torses nus, et Katsuki peut désormais détailler ce corps dont il a tant rêvé.
La courbe au dessus de ses hanches se dévoile un peu plus fine que ce qu'il imaginait, et son ventre lui, se dessine moins sculpté que dans ses pensées.
Au dessus, son torse montre quelques reliefs discrets.

'✧。*̥˚ ─◌ 𝘋𝘰𝘶𝘣𝘭𝘦 𝘜 ✲。Où les histoires vivent. Découvrez maintenant