Coincidence

17

____________

South Korea, Busan
Niki's Apartment
21 : 45

Après ce qui s'est passé, je n'ai pas osée adresser la parole à Ni-ki, lui non plus d'ailleurs. Disons que ce baiser était juste un accident ? Putain ! Je ne sais vraiment pas car si s'en était un, je l'aurais repoussée mais je ne l'ai pas fais. Pourquoi ?

Bonne question.

J'en avais peut-être envie après tout, mon dernier baiser date de six mois donc c'est normal si j'ai des envies soudaines, non ? Je fais tout pour me rassurer mais rien ne fonctionne. Cette scène repasse constamment dans mon esprit.

Nous sommes finalement arrivés chez lui, j'avais complètement oubliée que le week-end n'était pas encore finit donc je devais rester chez lui. En entrant, j'aperçois plusieurs petits plats délicieux sur la table, Inaya met la table tranquillement tant dis que sa mère discutait au téléphone. Ni-ki se dirige directement dans sa chambre sans dire un mot, je dépose mon sac à terre et prends Inaya dans mes bras.

— Oh vous êtes enfin là ! s'exclame-t-elle en souriant. Je suis rentrée plus tôt que prévu finalement.

— Ah bon et pourquoi ?

— Leeseo a glissée, elle s'est fait mal à la jambe du coup elle est allée à l'hôpital et moi je suis rentrée à la maison vu que ses parents étaient avec elle.

— J'espère qu'elle ira mieux, dis-je en m'asseyant.

— Ne t'inquiètes pas pour elle c'est une vraie guerrière cette meuf. Maman on mange maintenant ou c'est pour demain ?

Sa mère lui fait un signe vif de la main, elle ouvre la baie vitrée et la referme pour continuer sa discussion au balcon. Inaya hausse les épaules et s'assoit à côté de moi.

— C'était bien chez Sunghoon ?

— Bah euh..ouais on peut dire ça.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? dit-elle en prenant une bouchée de riz. Tu as vu son zizi ?

— Inaya t'es vraiment dégoûtante pour une fille de quinze ans, dit Ni-ki en se dirigeant vers nous.

— T'es pire que moi toute façon.

— L'élève dépasse le maître à ce que j'vois.

Je pouvais sentir qu'il était toujours gêné, il n'ose même pas me regarder dans les yeux. J'espère que tout s'arrangera car je refuse de rester dans cette ambiance avec lui.

— Maman parle avec le prince Naruhito ou quoi ? dit-il en la regardant. J'ai trop faim là.

— Tu n'as qu'à l'appeler.

— Pourquoi moi ? Tu sais très bien qu'elle devient agressive quand on l'a dérange au téléphone.

— Ouais mais là c'est une question de vie ou de famine donc vas-y ! T'es le plus grand.

Ni-ki soupire bruyamment, il se lève et se dirige vers le balcon pour interpeller sa mère. Elle finit par raccrocher, ils rentrent et s'installent.