" Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants. "
Jean d'Ormesson
PDV izuku :
La tristesse du jour sombre qui nous attendait faisait souffrir mon coeur.
Quand on est arrivés sur place, je me suis assis au fond de la chapelle, une petite pièce aux murs de pierres apparentes. Il devait y avoir environ quatre-vingt chaises dans la salle, qui étaient pleines au deux tiers mais qui paraissaient surtout très vide.
Pendant un instant je me suis contenté de regarder les gens marcher jusqu'au cercueil, qui était posait sur une sorte de chariot recouvert d'un drap violet. Toutes ces personnes que je ne connaissais pas allaient s'agenouiller à côté de lui ou restaient debout et pleuraient, ou peut être faisaient- elles leurs adieux. Les parents de Shoto se tenaient à côté du cercueil et embrassaient tous ceux qui passaient. Quand ils se sont aperçut que j'étais là, ils ont sourit et je me suis levais pour aller les voir. J'ai d'abord embrassé sa mère qui avait les yeux rouges et boursouflés, puis son père qui me serra dans ses bras de la même façon que Shoto le faisait. Je croyais ne plus jamais ressentir cette sensation. Je laissa une larme s'échapper de l'emprise de mes yeux. Puis quand je vu qu'il n'y avait personne devant son cercueil je me dis qu'il devait s'agir de mon tour. C'était à mon tour de lui dire adieux.
Planté devant son cercueil je le dévisage. Je suis tout vêtu de noir, pantalon noir, chemise noire, cravate noir. C'est bien moi pourtant, mais j'ai changé. Depuis sa mort je ne vis plus, la vie n'a plus de goût pour moi.
Mon être commence à paniquer, je n'ai plus de rêve, plus d'amis, plus d'amour, juste la solitude qui m'entoure.
Cela fait trois jours qu'il est partit. Seulement trois jours, mais pourtant ça semble si long et les beaux jours semblent si loin presque impossibles à atteindre...
Sans que je m'en rende compte mon coeur s'accélère et se contracte.C'est trop pour moi, ma voix se brise et mes larmes commencent à couler, alors pour éviter que les autres ne me voient je cours hors de la chapelle, espérant aspirer assez d'air pour guérir mes plaies intérieurs, j'ai froid, puis j'ai chaud. Je pleure, puis je hurle. J'ai mal, puis je ne sens plus rien.
Je ferme les yeux et je repense à notre histoire. A toutes les fois où il m'a pris dans ses bras, où il m'a embrassé et aimé.
Quand enfin la cérémonie touche à sa fin et qu'ils descendent son corps sous terre je pense. "Ce n'est pas lui". C'est quelqu'un d'autre. Mon Shoto ne pourrait pas être réduit à ça, enfermé dans une boîte. Il brillait, il illuminait mon âme chaque jour. Pourquoi ne brille t- il plus ? Pourquoi est-il contraint à se dégrader petit à petit dans un endroit qu'il ne connait pas, seul ?
Je rentre chez moi, je n'arrive toujours pas à me rendre compte que maintenant je serais seul, seul quand je me réveillerais le matin, seul quand j'irais au travail, personne ne m'attendra maintenant le soir, je serais SEUL. Je reste en plan derrière la porte, pourquoi a t-il fallut que ce soit toi, mon amour, mon tout ? Je me sens si seul sans toi si tu savais, j'aimerais que tu reviennes. Toi qui était si gentil, qui a bien pu vouloir te faire ça.
Les larmes coulent de mes yeux, je ne sais même pas comment elles font pour encore sortir.
Je pars prendre ma douche, enlevant ces vêtements noires que je déteste tant, les délaissant dans un coin de la pièce. Je rentre dans la douche que je met froide. Revoyant la scène de sa mort dans ma tête, mes larmes se mélangent à celle de la douche. Revoyant l'homme l'ayant tué, mes larmes de pures déni, commencent à sortir par rage. Revoyant cette scène si tragique, mes sentiments se mélangent comme un cocktail au quel on ajoute une grosse dose d'alcool. Cette homme, celui qui l'a tué, tout est de sa faute ! Si il n'avait pas été là il serait encore là, si il n'avait pas était là je ne serais pas seul à pleurer, si il n'avait pas était là rien de tout ça n'aurait vu le jour, je serais actuellement entrain de regarder la télé avec shoto me disant au combien il m'aime en lui répondant que moi aussi. Tout ceci n'est que la faute de cette homme, il doit payer.
Je le tuerais, pour m'avoir tout volé.
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La vengeance des coeurs -Bakudeku-
Фанфик" La vengeance est un plat qui se mange sans loi. " La loi ne m'importe plus, seule la vengeance me permettra d'être libéré du regret de ne pas avoir pu te sauver. Après avoir perdu l'homme qu'il aimait, Izuku se mit en quête de le venger et ce peu...