La vengeance des coeurs -Bakudeku-

Chapitre 19 : Repos

PDV IZUKU :

Nous venons d'arriver devant la maison. Je suis complètement anxieux, il n'a pas intérêt à nous lacher ! Rapidement Kirishima et moi le portons vers l'entrée et ouvrons la porte.

- C'est bien continue comme ça Bakubro, continue de rester éveillé, essaye Kirishima d'encourager bakugo

Nous le déposons doucement sur le canapé et Kirishima part vers la salle de bain chercher une trousse de secours.

-Deku. . . Viens ici. . .Murmure Bakugo

Sans attendre je me dirige vers lui et m'accroupis pour être a son niveau.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demandais je d'une voix se voulant calme

- Reste avec moi s'il te plaît... Gémit il dans sa douleur

- Je te quitterai pas de sitôt Kacchan crois moi, lui dis- je au bord des larmes

Pourquoi je pleurs. . .  ?

- hé. .  . Regarde moi. Tout va bien se passer okay ? J'ai déjà vécu pire, essai- t'il de rigoler malgré la douleur

Il prit ma main dans la sienne. Et je commença a la serrer doucement. En courant Kirishima revenu a nous.

- c'est bon je suis là, maintenant on va commencer. Izuku il va falloir que tu m'aide à extraire la balle et à faire les points de suture en tant qu'assistant

- o-okay

Bakugo toujours sans maillot laissait apercevoir le trou ou s'était terré la balle

- Izuku passe moi une pince s'il te plaît

Je lui tendis furtivement et il commença à extraire la balle du corps de Kacchan. Cela semblait compliqué. C'était horrible les gémissements de douleur de Kacchan et tout ce sang. Après quinze minutes de dure labeur, il finit par la trouver, l'extirant de son corps. La balle mise dans un petit sachet en plastique. Il commence alors à recoudre me demandant chaque objet dont il a besoin, cela me semble durait des heures alors que ce n'en dure qu'une. A bout, Kacchan s'endormit laissant Eijiro finir le boulot.

-Eh bien, c'était pas gagné ! Il nous a fait peur ce vieux ! Enfin bon, plus qu'a tout ranger..

-On ne devrait pas le mettre dans son lit avant ?

-Tu veux bien m'aider à le porter ? Il me dit cela comme si c'était inattendu.

-Bien sûr, il m'a sauvé la vie je lui dois bien ça.

-Je te plains, être redevable à Bakugo n'est jamais une bonne chose.

Je lui souris légèrement, les muscles encore bandés par l'adrénaline. Puis me positionna, je pris ses jambes et Kirishima le haut de son corps, car parait- il "il est aussi lourd qu'un vieux sac d'or". On gravit les obstacles du salon et monta les escaliers en titubant du poids de son corps, non sans manquer de le cogner quelques fois contre le mur. J'ouvris ensuite la porte de sa chambre du mieux que je pus, celle-ci s'ouvrit dans un grincement, nous donnant accès à la noirceur de la nuit. On le déposa du mieux que l'on put sur son lit. Kirishima descendit ensuite nettoyer tous les ustensiles et les sang qu'il restait au salon et su les poignets de porte. Je me rendit compte que mes paumes et mes habits étaient recouvert de son sang, mais je ne voulait pas le quitter. Pourquoi ? J'aurai pourtant du le quitte là bas, l'abandonner. Mais c'est comme si mes jambes, mes bras et tout mon être c'était opposaient à le laisser mourir. Je suis aujourd'hui pratiquement persuadé qu'il n'est pas à l'origine du meurtre de Shoto. Rien ne coordonne et il m'a affirmé ne pas toucher au policiers. Et puis, comment pourrai- je le croire capable d'une telle chose après ce qu'il vient de faire pour moi ?