Chapitre 23 : Une main (in)connu

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Pdv Izuku :

3ème jour de souffrance :

Cette nuit je n'ai que peu dormi, je n'arrive pas à me rassurer dans cette pièce alors hier quand j'ai dormis seulement une heure, c'est quand j'ai fait un malaise...

Je suis terrifié, frigorifié, gelé, affamé, je suis clairement à bout. Je ne sais même pas comment je fais pour rester vivant et non-fou. J'ai peur à chaque instant, un seul bruit venant vers la porte, j'ai déjà les larmes au yeux de désespoir. Si je compte les jours cela fait le troisième, seulement trois et je me sent déjà au bord du gouffre, pitié que quelqu'un vienne me sauver.

Je me sens sale, je suis trempé de mes larmes mais surtout le plus gênant de mon urine, pendant mon enlèvement je n'ai pas de toilette alors je suis obligé de faire comme je peux, dans un coin. Je veille quand même à rester propre en le faisant toujours dans le même coin. Je me suis déjà fait punir pour ça.

Il doit sûrement déjà être midi vu la lumière qui sort de la fenêtre, ce n'est qu'à cette heure là qu'il arriva. Il entra toujours avec ce même air horrifiant sur le visage, mais cette fois quelque chose différa, il grimaça.

- Putain ça pue ici, s'exclama- t- il

Pour ma part je restais dans mon coin, la tête basse, essayant de me faire le plus petit possible. Il s'approcha de moi visiblement agacé, je pensais savoir ce qui allait se passer avant qu'il ne détache ma chaine et la prenne en main. Il me tira en dehors de la pièce et je le suivais, je découvris enfin mon lieu de séquestration, puis il me dirigea vers une petit salle qu'il ouvra et me jeta dedans. 

- Va pisser et lave toi sale cabot, tu pue !

Je le regarda d'abord interloqué.

- Tu va t'y mettre ou bien ?

Je n'osai faire de mouvement, il ne va pas rester. . .? Il s'approcha et me mis un coup point vite fait et je couina de douleur il venait de taper sur un de mes plus gros hématomes.

- Je te jure que tu va me le payer pour ce coup là, fait ce que je te dis maintenant ou tu va le regretter !

Rapidement je me déshabilla tandis qu'il regardait son téléphone. Souillé

Je me lava rapidement mas je fis attention à mes blessures puis partis faire mes besoins sous ses yeux, tel un chien.

Après avoir fini, je me rhabilla de mes mêmes habits et il me traîna dans la chambre à nouveau, il accrocha les chênes sur la chaise, je savais ce qu'il allait se passait.

- Bon maintenant tu sais ce qui va t'arriver, tu as vraiment été un mauvais chien.

Il sortit une lame de sa poche et me la passa devant les yeux. Puis il me la passa doucement sur le torse, je n'exprimais plus mes sentiments extérieurement mais à cette instant j'avais peur et le seule chose que je voulais, c'étais de crier cette peur. Il me fit un premier trait, le sang coulait, les larmes coulait, je n'étais pas sûr que je survivrais. Il m'en avait fait vingt et une exactement toutes plus profondes et sanguines les unes des autres. Mon corps sous la fatigue lâcha et ma conscience put se relâcher pour un court instant. Alors que mon corps tremblait, à bout de sa résistance.

Puis la nuit arriva, et là l'interrogatoire qu'il me faisait vivre chaque nuit repris. Sans doute sous le coup de la fatigue, je n'essayai même plus d'écouter ses questions, je me laissai simplement battre. Alors il partit, me laissant seul, avachit sur ma chaise.

A peine le soleil refit- il surface, qu'une sensation d'étouffement me prit. Comme si quelqu'un venait à entourer ma gorge de ses mains et à la serrer de toute ses forces pour que plus une seule goute de sang ne passe. Comme un garreau qu'on essaye de faire en vitesse, sauf que ce geste ci ne servait pas à me porter secoure.

La vengeance des coeurs -Bakudeku-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant