La vengeance des coeurs -Bakudeku-

Chapitre 17 : Mission en froid

Bakugo chuchota à son attention,

-Ne me regarde pas comme ça, tu me donnerais presque des idées salaces.

PDV Izuku :

Il transperce mes yeux de son regard, sa bouche s'entrouvre légèrement tandis qu'il fait glisser ses yeux sur mes lèvres. Moi je ne peux plus quitter les siens, ils me feront toujours penser à des rubis, ils m'obsèdent autant qu'un pirate le serait pour cette pierre. Je ne sais pas quoi dire, des idées salaces moi aussi j'en ai en ce moment. Nous sommes si proche, beaucoup trop proche, mais j'aime la chaleur de nos corps. C'est étrange, je me sens mal de ressentir de nouveau cela mais surtout, je ne comprend pas pourquoi je ressens ce sentiment envers lui. Quel sentiment je ressent exactement ?

Il rapproche encore plus nos corps et me serre de ses bras aux muscles presque bandés. Je peux même sentir son souffle sur ma joue. Il replonge de nouveau son regard dans mes yeux, me questionne. Pourquoi est ce que mon cur bat aussi vite ? Je peine à respirer convenablement, sa respiration est presque aussi saccadée que la mienne mais ça ne semble pas le déranger. Mes joues s'empourprent et je sens que chacun de mes membres n'a plus de force, si j'avais d'abord eu envie de m'extirper de ses bras à présent je n'en suis plus capable. Nous sommes comme plongés dans une bulle, un moment, qui je sais n'appartient qu'à nous, je ne sais plus quoi dire par peur de la briser, le silence est notre seul déclaration. Il exprime bien plus de mots que je ne pourrais en dire. Mais je ne peux pas, je n'y arrive pas, je dois me dégager. Je ne suis toujours pas certains de son innocence dans le meurtre de Shoto, je ne peux pas lui faire ça.

Sans prévenir, avant même que je n'exquise un mouvement Kirishima surprend notre moment et plonge une nouvelle fois dans la piscine en poussant de grands cris de joie. Je me retrouve séparé de ses bras quand il me pousse pour ne pas se prendre Kirishima qui est trop bourré pour nous voir.

Je tente de me rapprocher du bord de le piscine en faisant la brasse et m'assied sur le béton froid à côté de Denki. Il me regarde, me souris puis s'allonge finalement sur le sol et se met en position pour dormir. Il va vraiment se mettre à crécher là ? Enfin bon, moi aussi je suis tenté par ce sol froid, je crève de chaud. Je m'allonge à ses côtés et lorgne Kirishima et Kacchan qui de nouveau se chamaille et rient aux éclats dans l'eau clair de la piscine. Je pose inconsciemment mon regard sur Kacchan et remarque la beauté qu'exprime l'entièreté des courbes de son corps, le reflet de la lune le rend encore plus beau. Il doit sentir mon regard car il tourne la tête vers moi sans paraitre surpris de me trouver entrain de l'observer et plonge la moitié de son visage dans l'eau, il détaille mon corps comme je le fait et sourit sans me quitter des yeux.

Kirishima finit par sortir de la piscine, je me rend tout juste compte qu'il commence à pleuvoir, je n'ai pas froid au contraire mais il parait clair qu'il faut rentrer et mettre fin à cette petite escapade nocturne maintenant. Je secoue Denki pour le réveiller puis tous ensemble nous nous ruons vers la baie vitrée toujours en riant et décidons d'aller nous sécher dans nos chambres. Après avoir trempé les escaliers nous nous disons bonne nuit devant la porte de notre chambre. Là, je lance un dernier regard à Kacchan et rentre dans la mienne. Quelle drôle de soirée. Je ferai bien d'aller me laver je sens le chlore à dix mètres aux alentours.

Je masse mon corps encore chaud en me rendant dans la douche. Enfin rentré dans celle-ci, je me détends sous l'eau chaude après cette soirée plus qu'alcoolisé. Je finis rapidement ma douche puis passe une serviette propre autour de mes hanches en revenant vers ma chambre. Arrivé à l'intérieur je m'arrête devant le miroir a côté de ma penderie et repense au moment où j'y avais aperçu Kacchan entrain de se frôlait le corps du bout des doigts. Doucement mes mains refirent les mêmes gestes qu'il avait effectué sans savoir pourquoi. Tout en continuant, je sentais mon corps chauffé. Puis me rendant bêtement compte de la situation, je m'énerva et partis m'allonger dans mon lit. Je me glissa nu sous la couette et commença a dormir. Pourquoi je me sentais comme cela ? Je ne le savais pas et ça m'énervait de savoir ce que je faisais alors que mon fiancé était peut être mort de part sa faute. Mes yeux se fermèrent et je sombra dans le sommeil, perdu dans mes songes.