Chapitre 20 : Rapprochements et méfiance

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"Bon enfaite je suis définitivement parano. Je vais garder un oeil sur elle."

Je me réveilla en sueur après un cauchemar de plus, je n'en peux vraiment plus. Je me retourna vers Kacchan, son visage endormi, les traits adoucis, je me calma doucement. Après tout cette sueur, j'ai finalement envie de boire alors je descend.

Eijiro et les autres étant partis il y a plusieurs heures, je suis donc seul avec Kacchan et la veille femme, ça ne me rassure pas beaucoup.

Après m'être  servis et bus ce verre d'eau, je repartis vers la chambre de Kacchan où j'y créchais sur un matelas au sol. Depuis cette évènement je ne peut m'empêcher de rester pour veiller sur lui.

En remontant les escaliers, j'entendis de légers bruits. Des bruits stridents mais presque sourds, comme ceux d'une lame ou d'un métal . J'essaya alors de trouver d'où provenait le bruit mais au bout d'un quart d'heure de recherches sans trouvaille, j'abandonna et retourna dormir.

Le lendemain

Au petit matin, je resta dans la chambre à observer Kacchan dormir ; son visage et ses cheveux lui révélaient une douceur que je ne lui connaissait pas. Un bruit me sortit de mon observation : Mireille venait d'entrer dans la chambre pour lui apporter le petit déjeuner.

- Bonjour, lui dis- je

- Bonjour je viens apporter le petit déjeuner pour vous deux, me sourit- elle

Je la remerci puis réveilla Kacchan tandis qu'elle repartait à ses occupations. Il se réveillit et me sourit.

- Alors ça fait quoi de dormir à côté d'un des plus beaux gangster de la planète ? me taquina t'il

Je rigola puis nous commençons à manger.

- Tu sais tu n'aurais pas dû. . . dis- je après ma bouchée

- Si, si je ne l'avais pas fait qui sait ce qui te serait arrivé. Comprenna t'il rapidement de quoi je parlais. Et puis j'te devais bien le petit pain, continua- t - il

- T'es con putain, chuchotais- je en baissant les yeux à la fois au bord des larmes et du rire, ta vie ne vaut pas un petit pain

Il avait réussi à détendre un peu l'air avec sa blague nul. Je ris et pleura finalement en même temp, il me prit en réaction dans ses bras et je le remercia de ce qu'il avait fait pour moi hier.

[ un peu plus tard ]

Nous continuâmes à manger, je ne pense pas que je devrais lui parler du traitre de Mckenzie pour le moment il à besoin de repos. Je finis par débarrasser nos plateaux, kacchan a l'air dans ses pensées alors je ne dis rien d'autre. Je me contente de descendre dans la cuisine, malgré moi je ne parviens pas à arrêter de ressasser ce qu'il s'est passé, McKenzy, Dabi, le coup de feu.. et le traitre. Mais je me console en me disant qu'ici avec lui je suis en sécurité.
Du moins c'est ce que j'aimerai pouvoir penser, à peine eu- je mis un pied dans la cuisine que l'air de la pièce me procure des frissons. La pièce sent anormalement l'eau de javel, comme si quelqu'un avait voulut éliminer toutes preuves. Des couteaux de cuisine et un fouloir noir sont posés sur la table. Mais aucune trace de Mireille.
J'avance d'un pas peu assuré vers l'évier. Quelque chose cloche. Un bruit de porte qui grince me sort de ma transe, je me retourne précipitamment mais rien ne semble en être responsable. Je respire lentement pour essayer de calmer mon coeur qui bat beaucoup trop vite. Il est clair que je vais laver ma vaisselle le plus vite possible mais par mesure de sécurité je prend un couteau dans mes mains. Je sert tellement son manche que mes articulations blanchissent. Je regarde une énième fois le salon et me retourne vers l'évier. Mon coeur rate un battement, un frisson glacé se glisse dans ma colonne vertébrale.

La vengeance des coeurs -Bakudeku-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant