Chapitre 29 : Apprendre à revivre

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PDV : Izuku

Soudain j'ouvre les yeux, la lumière m'éblouit et je me redresse d'un coup

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Soudain j'ouvre les yeux, la lumière m'éblouit et je me redresse d'un coup. Où-est il ?! Ma respiration est douloureuse et mon coeur détruit ma cage thoracique.

Mais la chaleur de l'endroit me ramène à la réalité. Ce n'était qu'un cauchemar. Je lâche la couverture en voyant les jointures de mes poings totalement blanches. Je ne suis plus là bas. Mes mains viennent essuyer les larmes qui étaient descendus sur mes joues. J'observe la cheminée crépiter pendant que je me calme entièrement.
Retrouvant l'entièreté de mes sens, j'entends un léger fond musical provenir de derrière moi. Je me retourne pour en découvrir la cause. Et je le vois, en sueur, sans haut, entrain de se muscler. La vitre étant transparente, je peux voir chaque détail de cette scène lunaire. Comment je n'ai pu remarquer cette salle ? Trouvant cette situation intriguante, je ne détourne le regard. Je sens mes joues chauffer, mais qu'est-ce que je fais ? Qu'est ce qu'il me fait ? Mon regard n'arrive plus à regarder autre chose. Est ce que c'est malsain ?

- Deku, je te vois tu sais, les vitres sont transparentes

Complètement gêné, je me retourne, m'asseyant désormais normalement. Ignorant entièrement le problème, celui-ci vient à moi.

- Tu as faim ?

Je regarde mes mains qui sont désormais la chose la plus intéressante à regarder.

- oui

Je le vois partir vers la cuisine, me laissant le temps de calmer cette sensation louche en moi. Puis il revient après quelques minutes avec un plateau contenant des tartines, du jus de fruits, des petits pots de pâte à tartiner et une pomme.

- J'ai fait avec ce qu'il y avait, il faudra faire des courses.

Il se pose à côté de moi. Je commence à essayer de manger, les aliments ont du mal à passer, mais je me force un peu et finis par manger les trois quarts du plateau. Je ne mange généralement pas le matin. Mais pour le moment il vaut mieux que je le fasse car ne pas manger n'arrangera pas ma condition de maigrichon et Kacchan m'engraisserai sûrement.

- Est ce que tu penses que tu pourrais venir avec moi aux commerces ?

Je vois qu'il à l'air tendu et un peu inquiet

- oui je pense

Il me sourit et prend mon plateau pour le mettre dans la cuisine, il revient.

- Soit prêt alors car on pars en début d'après midi.

- Qu'est ce que je suis censé porter ? Dis je en sachant qu'il fait très froid ici et que je n'ai clairement pas les vêtements adéquats

- T'inquiètes pas, il y a du stock

-Suis moi, il insiste.

Je suis ses pas sans un bruit jusque sa chambre ou du moins celle que je lui ai laissée. Il fouille dans son armoire quelques secondes avant de me tendre une polaire. Je ne sais pas à linstant ce qu'il attend alors qu'il reste posté devant moi le pull à la main. Mais je crois que je n'aurai pas d'autre choix que de céder lorsqu'il insiste son regard sur mon haut de pyjama. D'un seul mouvement je le retire sous ses yeux sans pour autant qu'il les déplace de ma peau nu qui me brûle avec insistance. Il me donne alors le pull sans un mot. Je l'enfile en évitant de montrer la gêne qui me traverse à cet instant parce qu'il me regarde d'une façon si bruyante et si douce à la fois. Je pourrais presque entendre sa voix me dire «  ces cicatrices t'ont étés faites par ma faute ». A peine a-t il détourner les yeux qu'il attrape un nouveau vêtement dans ses tiroirs.

La vengeance des coeurs -Bakudeku-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant