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L'unité de mesure était l'amour ! Qu'est-ce qui va peser sur la balance, l'amour ou la compassion.

Sur la terre humide, mon humeur avait changé. J'étais animé par un double sentiment: joie et énervement.

J'étais ravie de le revoir, après deux ans. J'avais mille questions à lui poser mais j'en aurai toujours envie.

Je pris son sac que je déposai dans la chambre. Je fis un petit déjeuner vite fait avant qu'il ne se douche.
Après la douche, il dégusta tout bonnement son plat.

Je le voyais, il était encore plus beau, il rayonnait et sa peau également. J'ai eu des questions dans mes pensées sans réponse.

- bonne arrivée Diallo.
- merci j'étais parti dans l'ancienne maison, on m'avait dit que tu as déménagé.
- en effet, même le cafétéria ne fonctionnait plus.
- pourquoi ?
- la mairie nous avait balayé pour aménager le goudron.
- décidément le fils a l'intention de travailler plus que son père. Il s'en fou de la population.

Toutes ces causeries ne m'intéressaient guère. Je voulais entendre là où il était, avec qui?

- Diallo, tu étais où ?
- je t'avais dit que je rentrai au pays!
- oui mais ton pays est vague, tu étais parti faire quoi. Expliques- moi jusqu'à me laisser deux ans durant sans nouvelles! Ce n'est pas unité 500f qui te manque même si c'est une seule fois par mois je serai rassurée.
- tu as raison Hassana. On m'avait appelé d'urgence que mon père était gravement malade. J'étais obligé de rentrer d'urgence également. Suite à cela, il y avait les histoires d'héritage. Je n'avais plus reconnu mes frères, ils étaient devenus des bestioles avant le partage. Tu avais raison de t'avoir délaissé. Il n'est pas passé une seule journée sans que je ne pense à toi. Je priais fort que, si tu m'étais destiné que je te retrouve même à mille lieux. Hassana, ton sourire m'a manqué, ton odorat et tout ce que tu portes qui te fait sublimer m'ont manqué.
- que dirais-je ? Je n'avais plus de force. Mon monde s'était écroulé, j'avais coulé des larmes, j'avais fait des nuits blanches à espérer que tu ne viennes. Je portais des gants, je portais des montres mais rien de tout ça là ne comblaient pas le vide de mes bras, seul toi pouvais m'aider, seul toi pouvais m'apaiser. Je pèse pas lourd, mais mes larmes sur une balance bloquerait cette machine.

J'étais en larmes quand il m'a tenu dans ses bras, loin des bruits, on s'était introduit dans la chambre. Une chambre noire ventilée de partout. Les draps sont les cimetières de mes larmes.

Il m'avait essuyé les larmes. Il m'avait tenu le menton, ensuite le téton et le marathon avait commencé et ce jour là je l'avais senti en pleine superficie. Je l'avais senti au plus profond des eaux. Depuis mon viol, je n'ai jamais eu le bon côté des hommes que ce jour où le plaisir était tellement immense.

- tu as aimé ?
- comment ne puis-je aimer si je me suis donné avec autant d'amour.
- merci j'avais voulu être le premier!
- ne penses pas au choses qui brisent, je n'avais pas prévu cela non plus. J'avais eu un mal de chien...

Après tout ça, la réponse était claire. C'était Diallo ou rien.

Plus tard vers les dix neuf heures...

Je gagnai le cafétéria, il y avait tous les employés, Moussa et sa compagne Carrelle puis nous Diallo.

Je leur fis appel tous. Nous étions assis dans en plein aire...

- bonsoir, je sais que vous savez mais je veux que les choses soient formelles. Diallo est le patron, c'est à lui qu'appartient tout ceci. On le doit tous obéissance. Merci.

Moussa me fit appel et m'avait grondé c'est normal c'est mon cousin, c'est la famille.

- Hassana, tu commets une grosse erreur. Il n'y a aucune trace de ce qu'il avait fait. Il ne t'avait rien déposé. Ce sont les sueurs de tes fronts. Ne joues pas aux imprudentes, tu seras prises au dépourvu.
- je comprends ton inquiétude. Tu vois Diallo est un bel homme et sans lui je ne serai pas ce que je suis. Je ne fais que marcher dans sa ligne directive.
- je vois que l'amour t'a bandé les yeux. Je ne souhaite pas le pire mais je te conseille de ne pas t'investir à fond, tu vas fondre.
- ne t'inquiète pas pour moi. Je saurai esquiver les pieges et déjouer les prédictions si il le faut.
- hopa l'amourachante!

J'étais tellement heureuse de revoir Diallo. J'avais l'esprit au moins uni, réunis. Je suis devenu invincible.

Une belle voiture se gara devant nous, on fit descendre la vitre et l'aînée de Carrelle vint m'appeler. C'était le fils du directeur Achil.

Je partais le voir et il me demanda de rentrer dans la voiture!

- je t'écoute Achil!
- mais montes!
- je préfère rester debout Achil!
- tu as peur de moi maintenant ?
- non, mais je ne veux juste pas avoir de problème!
- avec qui?
- ...
- bon est-ce que tu as réfléchi à ma proposition ?

À suivre!

Au bout des épreuvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant