Chapitre 8 : Là où tout a commencé

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Précédemment...

-Encore merci Nostradamus. Remercia Tao en traversant la porte des anciens suivit par les autres.

L'alchimiste les salua et sortie de la pièce heureux d'avoir revu ces jeunes amis.

Actuellement...

Dans le palais du roi Neshangwe, les marins attendaient avec impatience le retour de leur amis. Ils faisaient des allés-retours devant la porte des anciens sous les regards à la fois amusés et lassés de leurs compagnes.

Quand la porte des anciens s'activa, et qu'Esteban et les autres en sorti accompagner d'Athanaos et Li Shuang, les marins sautèrent de joie.

-Enfin vous voilà ! S'exclama Pedro.

-On croi..croi..croyait que...que..vous...vous avi...aviez des...des...des pro...problèmes. Baicailla Sancho.

-C'est Pitchu qui a mit du temps à trouver Nostradamus. Explica Tao.

-Je suis ravi de tous vous revoir mais une question me taraude. Déclara Athanaos. Pourquoi avoir prit tous ces risques pour venir nous chercher ?

Esteban baissa ça tête. Il n'était pas prêt à révélé ce qu'il avait appris à son père. Et surtout il avait peur de la réaction de son père si il lui demandait le lieu où il était né. Au plus grand soulagement d'Esteban, c'est Zia qui raconta tous ce qu'ils avaient découvert dans le monde parallèle.

Après son récit, si Li Shuang avait un air abasourdi, Athanaos lui avait un regard soucieux. Et ça Mendoza le vit, mais ne fit pas de commentaires.

-J'ai traduis l'indice dans le coffret. S'exclama Tao. Et il dit "Là où les plus jeunes se sont rencontrés, le dernier roi de Mû à laissé pour eux un message ne pouvant être lu, là où le soleil est né."

-Donc le soleil, correspond à Esteban. Comprit Athanaos.

-Je sais que tu as de mauvais souvenirs de là bas papa, mais on a besoin de le savoir.

-Je n'ai qu'un seul mauvais souvenir de là bas Esteban. Et c'est la mort de ta mère. Dit Athanaos en se mettant à genou devant son fils.

-Vous pouvez nous dire le nom du village ? J'ai dû y allé avec mon père quand j'étais petite. Dit Zia un peu nostalgique en pensant à son pays et à son défunt père.

-J'en suis même sûr Zia. Rit légèrement le père d'Esteban. Le village où est née Esteban se nomme Chala.

-Chala ! C'est le village qui vénére le plus le Dieu Inti ! S'écria Zia. Si je me souvient bien se village à toujours résisté aux Conquistadors.

-Exact. Dit Athanaos. Si vous allez à Chala, Esteban évite de dire que tu es mon fils. Ils risqueraient de te tué si ils l'apprennent.

-D'accord papa. Dit Esteban. Il y a vraiment tout les incas de Chala qui voudront me tué ?

-Non. Il y a une femme qui ne voudra pas. Elle se nomme Incia, c'est elle qui a élevé ta mère. Quand tu ais né, c'est elle qui a convaincu le village de te laisser partir avec moi. Répond Athanaos nostalgique. Si tu la vois n'hésite pas à lui poser des questions.

Esteban sourit à son père. Il avait hâte de rencontrer cette Incia et de lui poser des questions sur sa mère.

-Pedro, Sancho, vous venez avec nous ? Demanda Zia au deux marins.

-Évidemment ! S'exclama Pedro.

-On a peut-être notre mot à dire ?! Déclara la princesse Niamita.

-S'il te plaît ma princesse. Supplia Pedro avec des yeux à moitié humide.

Il fut rejoind par Sancho pour convaincre leurs compagnes. Mendoza souffla exaspéré par le comportement de ces deux marins.

-Très bien. Céda la guérisseuse.

-Mer...mer...merci Vilami. Remercia Sancho en fesant un câlin à sa compagne.

-Tu peux y aller aussi mon Pedro en sucre.

-Merci ma princesse.

-À nou..nous les ci..ci..les cités d'ors ! S'exclama Sancho.

-Quand est ce qu'on part ? Demanda Pedro surexcitée.

-Pourquoi pas tout de suite ? On atteindrait la côte ouest de l'Afrique avant le coucher du soleil et demain on traverserai l'océan Atlantique. Proposa Esteban.

-On y arrivera jamais avant le coucher du soleil. Rétorqua Tao.

-En faite Tao, Esteban a raison. En partant maintenant nous y arriverons juste avant qu'il fasse nuit. Le contredit Mendoza.

-Qu'est ce qu'on attend alors ? En route ! S'exclama Pedro en partant vers le grand condor suivit de près par Sancho.

Les enfants, Mendoza et Laguerra dirent au revoir au roi, Niamita, Vilami, Athanaos et Li Shuang et se dirigèrent vers le grand condor où Gaspard les attendaient avec Sancho et Pedro.

Ils montèrent à bord et Esteban fit décollé le condor et parti en direction de l'ouest.
Comme l'avait dit Esteban et Mendoza, ils atteingnirent la côte au même moment où le soleil déclinait. Ils descendirent du grand condor et prépare le repas. Mendoza en profita pour leur expliquer leur trajet du lendemain pour rejoindre les îles Galapacos.

Le lendemain matin, ils traversèrent l'océan Atlantique en direction du Détroit de Magellan. Ils atteingnirent le détroit en milieu d'après midi. Les vents étaient violents et les turbulences nombreuses mais le soleil transperçait les nuages permettant à ces rayons de fournir de l'énergie au condor. Esteban dirigea le condor vers le détroit et avec l'aide de Mendoza se dirigea dans les zones les plus ensoleillé qui était peu nombreuses. Le condor failli s'écrasé dans la mer déchaîner plusieurs fois mais Esteban avait réussi à leur éviter le pire.
Apraisant, ils sortaient du détroit soulagé d'avoir échapper au pire. Mendoza étudia la carte et appris à tous qu'il restait encore 3 heures de vol avant d'atteindre les premières îles des Galapacos.
Durant le trajet Gaspard demandait tout le temps si ils étaient bientôt arrivés et Pedro et Sancho se plaignaient d'avoir faim. Mendoza et Laguerra avaient cessé de leur répondre mais les entendre se répéter les agacaient. Tao apprenait le muen à Indali qui voulait l'apprendre. Zia regardait l'horizon nostalgique en repensant à son premier voyage vers le nouveau monde avec Esteban à bord de l'Esperanza. Le fils du soleil quant à lui, pilotait le condor en repensant à ce que lui avait dit son père sur les villageois de Chala. Il fut sorti de ces pensées en apercevant des îles à l'horizon.

-On est arrivé ! S'exclama Esteban.

-Pas trop ! Déclara Gaspard en se levant.

Tao se leva et regarda les îles.  Ces yeux s'humidifièrent et il murmura dans un souffle à la fois nostalgique et surpris :

-J'arrive pas à croire que je suis rentré chez moi.

Voici le nouveau chapitre de cette histoire.
J'espère que l'histoire vous plaît.

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