Les fantômes du passé

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PDV CHARLES WALAS

Cette grosse bagnole noir ne cesse de me suivre.

J'ai une idée. Vas y salle pd suis moi , continue de me suivre aller !

Je prends le virage qui mène à la forêt . Il n'y a presque pas de voiture sur cette route. Cool, ça tombe bien ! J'appuie sur le champignon et fonce . Il est loin derrière moi. J'accélère ! Je n'le vois plus. Je m'arrête sur le rebord de la route, prends mon flingue dans la boite à gants et sors de ma voiture. Je me refugies derrière un arbre à quelques mètres de ma bagnole de telle sorte que je puisse voir tous ce qui se passe autour de ma voiture. Tout mes sens sont en alerte. J'arrive à entendre le moindre bruit qui se produit autour de moi.

Ça y est  elle est là cette satanée bagnole de merde. Elle s'arrêta derrière la mienne. Le propriétaire descend et se dirige vers ma voiture. Il la fouille des yeux avant de sortir une arme de l'arrière de son pantalon.

C'est un mec d'à peu près 40 piges, aux cheveux longs et bruns attachés en une queue de cheval. Il est de taille moyenne , un peu bronzé. Tatoué jusqu'au cou , assez balèze aussi . Il ressemble à un putain de mexicain.

Il s'avança vers les arbres et se met de dos à l'arbre derrière lequel je me suis planqué. Je sors doucement de mon planque et lui pointe mon flingue sur le crâne. Il sursaute légèrement de surprise.

Lui: wow ! Cálmate hermano!! Je n'te veux aucun mal ! (*accent mexicain)

Moi: alors, pourquoi tu m'colle au cul ?

Lui: peux être que si tu me laisse te faire face tu auras une petite idée de la réponse à ta question (*sourire de clochard)

Moi: pose ton flingue !

Il s'exécute.

Lui: je peux me retourner ?

Moi: azy montre ta gueule !

Il se retourne.

Sa bouille me dit rien

Moi: t qui ?

Lui: srx ? T'as pas pu m'oublier quand même ! Ma "gueule" est trop belle pour ça, tu penses pas ? (*sourire provocateur)

Je vais péter les plombs.

Moi: c Koi ton putain de blaze?!! Putain ! Tu veux que je te descende ou quoi ? Chuis pas ton khey ok ?!

Lui: t comme ton daron en fait.

Je lève la main pour lui donner un coup sur la tempe et ...

Tapp... Il arrête direct mon geste , me tord le poignet, me tire vers lui avant de me donner un coup de coude en plein nez qui me fait atterrir sur les herbes sèches.

La douleur elle est insupportable tellement que je colle la paume de ma main sur mon nez et ferme les yeux comme pour atténuer la douleur. Je la sens jusqu'à mon crâne. Un petit cris s'échappa d'entre mes lèvres.

Putain. , Il a des mains en fer ou quoi ?! Il m'a démonté le nez ! Mon joli nez tout aquilin !

Je détache ma paume de mon nez et réalise que je saigne du nez.

Coumba: La Vie D'une Renoie Voilée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant