Coumba: La Vie D'une Renoie Voilée

José Noah

PDV COUMBA

J'ouvre petit à petit les yeux afin de m'adapter à l'éclairage. Je pose mes yeux sur le plafond orné de toute sortes de dessins baroque. Le doré, le blanc et le saumon dominent mais il y a d'autres couleurs très discretes comme le bleu ciel et le gris qui se confondent presque avec le blanc. Une jolie lampe en forme de bouquet de roses pend au milieu. En gros c'est joli et classe quoi. Et c'est seulement en sentant une présence à côté de moi je me rappelle qu'en fait je suis kidnappée !!!

Je me redresse brusquement avant de me débarrasser de cette couette rose pâle et de bondir hors de ce grand lit. Une voix stoppa mes actions :

... : Ehh désolé hermana , je me suis endormie. Je voulais mais vraiment être là à ton réveil pour te souhaiter la bienvenue mais...

Moi: c'est bientôt fini ton discours ? Parce que je dois me barrer là !

Le jeune tisse-mé de taleur. Vous savez, mon soit disant frère.

Bref.

... : Je suis José Noah, ton petit frère ! Euhh papa te l'a déjà dit mais j'ai voulu euhhh ... J'ai pensé que peut être t'as oublié. Enfin bref... Euhh je suis très content de te rencontrer. Je ... Euh.. est ce que je... Je veux dire... Je peux te faire un câlin... Tu sais un câlin de bienvenue...

Moi: Non.

Noah: D'accord. Eh Coumba, je ne te veux aucun mal. Tout ce que je veux c'est tisser des liens avec toi, de très forts liens. Je veux juste que tu me fasses confiance même si c'est pas trop évident. Tu sais, je vis peut être dans une grande et luxueuse villa, j'ai une belle bagnole qui me dépose tout les jours au lycée, j'ai un téléphone et des vêtements de grandes marques mais c'est pas pour autant que ma vie elle est rose. Je peux m'acheter le monde entier mais le fric que j'ai il est sale. Tout ça parce que mes parents sont des hors la loi. J'ai pas de vrais potes parce que mes soi disant potes sont les gosses des collègues de mon père donc des narcos trafiquants aussi. Ils n'hésiteront pas à me plomber pour du pognon. Et... Et puis à côté de tout ça, il y a ... Toi . Toi, ma sœur, ma grande sœur. Celle pour qui j'ai éprouvé beaucoup d'amour sans jamais l'avoir connu, fin avant aujourd'hui. Quand papa m'avait annoncé que j'avais une grande sœur je suis revenue à la vie. J'ai repris goût à la vie. Parce que je l'avais senti. J'avais senti que t'étais le petit étincelle dont j'ai besoin pour vivre. J'ai senti qu'avec toi ce sera que du vrai car dès la première seconde que j'ai appris ton existence j'ai eu confiance en toi ; bizarrement. J'ai senti que tu seras là personne qui me couvrira d'amour et de tendresse choses que malheureusement mes parents n'ont pas su me donner. J'ai senti que le même sang coule dans nos veines. Je... Je...

Il essaie de retenir ses larmes en pinçant ses lèvres et en levant la tête vers le haut.

J'ai direct su qu'il était sincère dans ses dires. Et là première chose que je fais c'est de m'avancer vers lui, lui saisir le nuque afin de l'inciter à se baisser pour poser le creux de son cou sur mon épaule et de le serrer très fort dans mes bras.

Mon p'tit frère ! Mon p'tit frère de sang ! Moi aussi je le sens. Oui j'ai senti tout l'amour que tu porte pour moi et c'est... réciproque.

Noah: te quiero mi hermana!

Moi: moi aussi, je t'aime p'tit frère.