« L'étoffe lourde et blanche est un nuage, où de grands enfants s'y roulent à même le sol. De la neige sans doute. »
Trigger Warning : Ce chapitre contient de la violence physique, mises en dangers d'autrui, noyade, je demande à toute personne sensible de s'abstenir.
EMRYS
St James Rd, Brentwood
Wednesday, December 05th
04:45 pmMon rendez-vous chez ma psychiatre c'est passé encore une fois très mal, comme tous les mercredis bientôt, et je commence vraiment à détester ce jour, comme tous les jours de la semaine.
L'inquiétude grandit alors que Chris et Diana demeurent totalement injoignables depuis une semaine. Lors de ma visite chez eux hier après-midi, aucun signe de présence ne s'est manifesté lorsque j'ai frappé à leur porte, un mystère particulièrement préoccupant.
Ils ne veulent plus te parler, tu es trop envahissante.
Une écharpe blanche, métamorphosée de manière totalement imprévisible en balaclava, accumule une fine couche de neige, enveloppant non seulement mon cou mais aussi la totalité de ma tête. C'est une tentative de protéger mes cheveux du froid hivernal.
Vêtu de mon jean bleu clair, je sens doucement les flocons de neige se poser sur moi, se mariant parfaitement avec ma veste en fausse fourrure blanche et mon pull en laine. Aujourd'hui, il semble que j'ai inconsciemment opté pour m'inspirer de la douceur de la neige.
Les ruelles richement garnies de Shenfield semblent infinies, s'étendant sans fin. Des dizaines de grandes maisons luxueuses se succèdent le long de cette rue immaculée, opulente et impressionnante de ce tas de blancheur.
Décembre apporte son manteau enneigé à Brentwood, où d'énormes flocons s'accumulent dans toute la ville. J'apprécie la magie de la neige qui métamorphose l'environnement. En réalité, décembre commence plutôt mal.
Malgré mes efforts pour oublier l'altercation avec Kelly hier, ainsi que toutes les semaines marquées par des moments difficiles, rien ne semble quitter ma tête. Les souvenirs persistent, lourds, même s'ils demeurent silencieux.
Kelly m'a donné jusqu'à la fin de décembre, sinon toute l'école pensera que le professeur et moi avons une liaison. Alya pourrait non seulement me menacer de me tuer de ses propres mains, mais aussi de me nuire bien au-delà.
L'affrontement avec ma mère ne changera peut-être jamais ; elle continuera à hurler et à frapper ma tête assez fort pour me laisser incapable de me relever, abandonné sur le sol froid. La violence verbale et physique semble être sa seule réponse.
Comme quoi l'habitude idéalise.
Une ruelle luxueuse se déploie majestueusement sous le manteau immaculé de décembre, où la neige étincelante crée un tapis étincelant. Des lampadaires élégants projettent une lueur douce sur les façades richement ornées de maisons historiques, tandis que des jardins soigneusement entretenus exhibent des décorations festives avec élégance.
Les lumières impressionnantes dessinent des arabesques dans le ciel bientôt nocturne, enveloppant majestueusement les grandes demeures de la ruelle de Shenfield. À proximité, l'épicerie de Jarrel brille d'une lumière accueillante, ses vitrines décorées ajoutant une touche chaleureuse à cette scène hivernale. L'ambiance festive de l'épicerie me ramène au dernier soir où nous étions tous rassemblés en face.
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THE CURSED LOVE
Novela Juvenil"𝘊'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘶𝘯 𝘴𝘰𝘪𝘳 𝘥'𝘩𝘪𝘷𝘦𝘳... 𝘰𝘶 𝘯𝘰𝘯, 𝘶𝘯𝘦 𝘯𝘶𝘪𝘵 𝘥'𝘩𝘪𝘷𝘦𝘳, 𝘦𝘵 𝘤'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘢̀ 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘤𝘦́.„ Lors d'une nuit perpétuelle, le déni était présent, tout autant que le deuil. Le cim...