« Malheureuse un jour... Malheureuse toujours. »
EMRYS
Sunday, November 13th
Rue Middleton Hall, Brentwood
11:17 pmAllongé morose sur mon lit, la nuit bleue s'infiltre dans ma chambre tandis que la fenêtre est faiblement entrouverte. Je sentais une larme, puis deux autres couler au coin de mes yeux. Je savais pertinemment que cela ne servait à rien. Mais peu importe.
Et qui est à l'origine de mes pleurs ? Des milliers de choses, mais la personne en particulier est Dylan, mon copain.
Dylan m'a encore une fois traité mal, comme il le fait tout le temps. Je sais pertinemment que c'est ma faute, pour d'innombrables raisons, et il me le dit en s'excusant quand même, il est tellement gentil à la fois.
Il a levé la main sur moi, encore. Il a juste des problèmes avec sa famille à propos d'argent. Qu'ils les avaient volés, alors je devais le soutenir.
Déni. Déni. Déni.
Il n'a pas à te frapper, Emrys, réveille-toi.
Je ne suis pas dans le déni. C'est seulement moi le problème.
Il m'avait appelé hier soir quand j'étais dehors, et je n'ai évidemment pas répondu. Mais aujourd'hui, lorsqu'il m'a encore une fois appelé, j'ai répondu, et il m'a tellement hurlé dessus que j'ai osé lui raccrocher au nez.
Nous nous disputons à chaque fois pour des choses différentes, mais la plupart du temps, il s'agit de la confiance qu'il n'a pas envers moi, la peur que je le trahisse ou que je le trompe.
Pour lui, je suis une gamine, et c'est à moi de m'excuser.
Nous nous sommes rencontrés quand il avait dix-huit ans et moi quinze, donc c'était spécial parce que parmi toutes les jolies filles qu'il y avait, il n'a choisi que moi. Il n'a pas choisi Kelly, une blonde aux yeux bleus, ni les filles de sa classe.
Il est parfait, d'après moi.
Couverte de la tête aux pieds sous mon drap, je reste stoïque dans mon lit, essayant de me réconforter comme je peux.
Aujourd'hui, nous nous sommes disputés juste parce que je ne veux pas lui dire où j'étais hier soir. Pour une fois, il a raison d'être protecteur et possessif.
Quoi ? Il veut que je lui dise que j'étais chez un voisin à faire de la balançoire et à rire comme des idiots dans son jardin ?
Si c'est ça, je compte oublier cette histoire et ne jamais m'en rappeler.
Personne ne devient plus qu'un ami juste grâce à une balançoire.
Notre couple était parfait, tellement parfait que l'on m'harcelait aussi à cause de cela. La jalousie engendre le malheur des autres, non ?
Moi, je suis malheureuse ?
Moi, je vais bien.
J'en ai parlé à Dylan, et vous savez ce qu'il a trouvé de mieux à me dire ? Que "je mens", que si j'avais tant besoin de son attention, je n'avais qu'à la lui demander. J'ai senti mon cœur se faire piétiner tellement fort.
Alors j'ai laissé couler, pensant que tout cela allait s'arrêter, mais rien. Puis l'année dernière, Amaris, ma meilleure amie, est devenue amie avec Kelly et Nessa. Alors je continuais de me faire persécuter, mais je ne disais rien. Je passais surtout pour une idiote.
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THE CURSED LOVE
Teen Fiction"𝘊'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘶𝘯 𝘴𝘰𝘪𝘳 𝘥'𝘩𝘪𝘷𝘦𝘳... 𝘰𝘶 𝘯𝘰𝘯, 𝘶𝘯𝘦 𝘯𝘶𝘪𝘵 𝘥'𝘩𝘪𝘷𝘦𝘳, 𝘦𝘵 𝘤'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘢̀ 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘤𝘦́.„ Lors d'une nuit perpétuelle, le déni était présent, tout autant que le deuil. Le cim...