Si je pouvais changer l'histoire...

Chapitre huit

Je marchât pendant environ un quart d'heure. Enfin arrivé au bout du sentier je déboucha sur une petite corniche tout en haut de la fameuse falaise. J'aperçus Ace assis les jambes dans le vide à coté d'un croie sur une monticule de terre. Je me rapprocha de lui.

Orya : - Ace ?

Il se retourna et me fit un croche-patte ne mettant pas préparé à une réaction de se genre, je tomba sur les fesses.

Ace : - Orya ?!

Orya : - Oui ???

Ace : - Qu'est ce que tu fais là ?

Orya : - Hum j'étais venue te voir. Pour te donner quelque chose.

Ace : - C'est quoi ?

Orya : - Hmm... Je suis pas sûr que tu vas aimer.

Sur mon visage s'affichait un sourire sarcastique.

Ace : - Ooooh, aller dis moi !!! C'est quoi ?!

Orya : - Ça ! Ça te plaît ?

Je levait le morceau de viande. Il se jeta dessus et éclata en sanglot.

Ace : - Oryaaaaaaa... Bouhouhouuuu... Merchiiiii... J'ai cru que j'allais mourir de faim !

Orya : - Mais noooon mon chou...

Il fini le morceau de viande et m'aida à me relever.

Orya : - Dis, tu as quel âge ?

Ace : - J'ai dix sept ans pourquoi ?

Orya : - Ton frère m'a dit que vous partiriez tout les deux à dix sept ans, donc tu va bientôt partir non ?

Ace : - Oui et non. Je ne pars tout de suite. Je pense rester encore une semaine ou deux... Et toi en faite tu fais quoi ici ?

Orya : - Heuuu, ben...

Ace : - Quoi ?! Tu te souviens pas du pourquoi et du comment tu est venue là ?!

Orya : - C'est à peu près ça oui...

Je sourit et tourne la tête vers l'océan ; le soleil est en train de se coucher répandant des lueurs orangés sur les quelques nuages qui se balades dans le ciel.

Orya : - C'est vraiment joli la mer...

Ace : - Oui... Dit ?

PDV Ace

Orya : - Oui ?

Ace : - Si tu rencontrerais le fils de Gol D Roger qu'est ce que tu lui dirais ?

Orya : - Je lui dirait que son père est assez con mais qu'il n'y est pour rien.

Ace : - Assez con ?

Orya : - Si il avait un fils, cela voudrait dire qu'il aurait abandonné sa famille. Cela étant je l'admire beaucoup pour avoir eu le courage de réaliser son rêve !

Ace : - Et donc ?

Orya : - En tout cas si comme tu dis Roger avait eu un fils, je ne le mépriserais pas pour les actes de son père.

Il y eu un petit silence. J'étais choqué, je ne pensais pas que quelqu'un dirait ça un jour. Elle repris encore la parole.

Orya : - Je crois même que je l'apprécierai énormément car il doit être super fort mentalement pour résister aux critiques des personnes qui ne pense pas comme moi et qui, je précise, sont assez nombreuses...

Elle me regarda droit dans les yeux et me sourit. Mon cœur se réchauffa, ma tête était sur le point d'exploser.

Ace : « Elle pense vraiment ça ? Je... C'est exactement ce que je voulais que l'on me disent depuis si longtemps... On dirait qu'elle préparait cette réponse depuis des années... Donc j'imagine que je pourrais lui dire maintenant... »

Mon cerveau était en ébullition et joues qui réagissaient elles aussi, au compliment, était devenues légèrement rouge. Elle me regardait toujours dans les yeux avec un petit sourire amusé.

Orya : - Pourquoi cette question Ace ?

Ace : - Heu, bah enfaite...

Orya : - Dis moi tout.

Elle me regardait avec toujours le même sourire, un sourire qui me redonnais à moi aussi un sourire qui n'était que toujours plus resplendissant.

Ace : - C'est moi...

Orya : - Oui tu es toi. Et encore heureux !

Ace : - Nan mais je veux dire le fils du roi des pirates c'est moi !

Orya : - J'ai compris ne t'inquiète pas !

Ace : - Tu ne me-

Orya : - Rejette pas ? Non ! Tu ne m'as pas écouté ou comment ça se passe ?!

Ace : - Mais... Je ne comprend pas... Je suis le fils d'un monstre...

Orya : - Oh mais ta geule ! De toutes façon même si Gol D Roger était un monstre tu n'en serait que le fils donc il n'y aurait aucune raison de te rejeter ! Tu suis l'allumette ?

Ace : - L'allumette ?

Elle rigola, son rire résonant contre la falaise. Elle regardait à nouveau l'horizon.

Orya : - Tu comprendras plus tard... Enfin bon... Tu n'est pas fatigué ? Moi je vais aller dormir si ça te gêne pas !

Ace : - Tu sais où dormir ?

Orya : - Dans un arbre ! Tu viens ?!