Chapitre vingt-sept

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01 juin 2001

   Natalia viens de s'habiller en vitesse, un record pour elle qui aime traîner... Tout à l'heure elle a reçu un appelle et son visage c'est décomposé. Elle m'a demandé de me préparer le plus rapidement possible.

Orya : - Qu'est-ce qu'il ce passe ?!

   Elle ne prend pas la peine de me faire mijoter et me répond d'une voie paniqué.

Natalia : - Ton père a eu un accident alors qu'il amenait ta sœur chez ses parents. Ils sont tout les deux à l'hôpital !

   Mon corps se fige. Si il y a eu maman qui est morte peut-être que papa mourra aussi... et ma sœur...

Orya : - Il sont... Il sont vivant, hein ?! Réponds moi !!!

Natalia : - Il sont en salle d'opération. Nous devons y aller le plus vite possible !

  Pendant le trajet il n'y a aucune pointe, aucune remarque. Juste une atmosphère tendue qui risque d'exploser à tout moment.

  Nous sommes arrivées, nous nous dirigeons vers l'accueil.

Natalia : Excuser moi, madame ?! On nous a appelé pour nous dire que mon mari et ma belle fille ont eu un accident de voiture ! Ils s'appellent Rick Hylf et Yuki Hilf.

Dame de l'accueil : - Calmez vous madame. Allez à la salle numéro 8 au quatrième étage.

Natalia : - Merci ! Toi, suis moi !

   Nous parcourûmes des couloirs et des escaliers dans tous les sens. Nous arrivâmes enfin devant la salle 8 du quatrième étage. Des médecins discutait d'un air triste.

Natalia : - Excuser moi mais est ce que vous sauriez comment vont monsieur Rick Hilf et sa fille Yuki ?!

   Leurs visage se décomposèrent. Il ont juste prononcé quelques mots, mais ils m'on ravagé :

Un médecin : - Monsieur Hilf est mort suite à ses blessures et sa fille s'en est tiré de peu... Elle aura un traumatisme crânien.... Je suis désolé de vous l'apprendre mais elle ne survivra pas au delà de 15 ans.

Natalia le regarda quelques secondes et sortit de la pièce. Je ne le remarqua pas.

Orya : - Vous ne pouvez pas dire ça ! CE N'EST PAS POSSIBLE !!!

Le médecin : - Chhh... Tu risque de réveiller ta sœur et ton père ne pourra pas monter au ciel si tu pleure comme ça, il sera bien trop inquiet...

Un autre médecin : - Si tu ne pleure plus il resteront en paix dans le ciel et il seront heureux.

Mes larmes cessèrent d'un coup.

Orya : - Je ne pleurerais plus... Je ne pleurerais plus jamais.

Les médecins me firent un petit sourire et partir un peu plus loin.
Je m'assis par terre, posa la tête contre le mur et ferma les yeux.

Lorsque je dormais Natalia me frappait moins j'avais donc appris à faire semblant de dormir et puis de toute façon même quand je dormais mon sommeil restait très léger.

Si je pouvais changer l'histoire...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant