𝐘𝐨𝐮 𝐡𝐚𝐯𝐞 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐭𝐢𝐟𝐮𝐥 𝐛𝐫𝐨𝐰𝐧 𝐞𝐲𝐞𝐬

18- 𝘓𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴, 𝘤̧𝘢 𝘷𝘢 𝘤̧𝘢 𝘷𝘪𝘦𝘯𝘴

Et voilà plus de quatre heures que je suis rentré de la balade de Naya avec Hanji. J'avoue que je n'ai pas vraiment réussi à regarder la brune dans les yeux plus de quelque seconde.

Pourquoi ? Parce que les images d'elle debout entre mes cuisses, me dévorant le cou n'ont pas cessé d'accaparer dans mon esprit. Même si ça fait plusieurs mois que c'est arrivé je n'arrive pas me sortir ce moment de la tête. Ça fait bien longtemps que ce genre de penser n'avais pas traversé mon esprit, trop occupé par les souvenirs des moments passaient avec mes défunts parents.

Mais ces souvenirs n'ont pas effacé le sentiment d'attirance que je ressens pour Hanji. Je ne sais pas vraiment si c'est de l'attirance ou si c'est quelque chose d'autre, je préfère ne pas trop y pensé sachant qu'elle est dans ma cuisine entrain de faire a mangé.

Je fixe l'écran noir face à moi, échoué sur le canapé, la tête posé sur Naya qui est couchée en boule dans le coin du sofa. J'entends Hanji s'agitait dans la cuisine, je sens une odeur agréable que je suis totalement incapable d'identifier.

Ça doit faire une dizaine de minutes que la brune prépare un repas qui m'est inconnu. Quand on est rentré de la promenade de Naya, on est resté toute les deux dans le salon une petite demi-heure, jusqu'à ce je commence à avoir du mal à respirer.

J'ai essayé de rester naturel quand je me suis levé pour rejoindre ma chambre en lâchant un simple "Je vais dans ma chambre" qui eut pour seule réponse un hochement de tête. Je me suis enfermé dans ma chambre pendant trois bonnes heures sentant nettement une crise d'angoisse prête à ce déclencher a n'importe quelle moment. J'ai passé la première heure seule avec moi même a tenté d'apaiser ma crise, recroquevillée contre la porte de ma chambre.

Puis après soixante minutes a essayé de me calmer seule, sans grand succès, je me suis résigné à laisser entrer dans ma chambre la chienne que je savais coucher contre ma porte. J'ai passé cette seconde heure à caresser Naya et à me faire penser à être au choses lui faisant faire quelque tour que je lui avais appris à mon temps perdus.

La troisième et dernière heures, j'ai suivi Naya qui, telle la chienne flemmarde qu'elle est, était monté sur mon lit pour s'y reposé. Je me suis couché à côté d'elle puis me suis mis traîner sur mon téléphone. J'ai finis par enfiler un jogging qui appartenait à l'origine à mon frère mais que je lui ai volé, comme tant d'autre habit.

Le blondinet a toujours été là pour moi quand j'en avais besoin et inversement. Il a toujours su me rassurer et m'apaiser quand j'en avais besoin puis son odeur et ses vêtements sont devenu comme des calmants en son absence.

C'est devenue une habitude de lui prendre ses vêtements, tellement que ça fait un ans voir plus que je ne me suis pas racheté des vêtements, ceux de mon frère me suffise. J'ai une tendance à prendre ses vieux habit, ceux qui mets presque jamais.

Il a arrêté de les mettre pour le travail, pour qu'il soit embauché en tant que cpe, Erwin lui a donné comme consigne de venir en chemise ou en t-shirt unicolore. Ce qui fait qu'il a abandonné la plus part de ses anciens t-shirt manga et ses joggings qu'il portait si souvent à l'époque.

Après avoir mis le vêtement, je me suis dirigé vers ma chaise de bureau qui est posé face au seul coin de mon bureau à peu près propre. Je me suis assise dessus puis j'ai commencé à me rouler un joint calmement. Je l'ai rangé dans la poche de mon sweat puis je suis descendu dans le salon accompagné par ma chienne qui refuse de rester loin de moi.

Voilà comment mes dernières heures se sont déroulé. Maintenant, je ne sais pas quoi faire et je peux pas compter sur Naya pour me divertir.

Je sens mon téléphone vibrer dans ma mains alors qu'une douce mélodie commence à ce faire entendre, le solo à la guitare de "Bohemian Rhapsody". Il est doit quasiment être vingt et une heure, je dois donner à manger à Naya, qui s'est instantanément réveillé quand elle a entendu la sonnerie.

Elle ne s'est pas fait prier pour descendre du canapé et se précipiter devant la porte du sellier, s'asseyant face à celle-ci. Je me suis forcer à me levé alors que ma tête s'est littéralement écrasée sur le canapé après la disparition de ma chienne qui me servait de coussin.

Une fois debout, je m'engage dans la même direction que Naya. Elle m'attend devant la porte, assise secouant sa queue impatiente. Il ne me fallu que quelque pas pour arrivera à la même hauteur que ma chienne. J'actionne directement la poignée de la porte en bois et entre dans la petite salle puis me dirige vers le tonneau sur lequel un gamelle en fer est posé.

J'attrape la gamelle et me baisse pour la poser au sur une étagère plus basse, j'ouvre directement le tonneau en me relevant. Je laisse le couvercle à moitié ouvert et viens glisser ma mains dans le tonneau remplie de croquettes pour saisir le pot qui me sert à remplir la gamelle de Naya.

Je sors l'objet en plastique rempli de croquettes pour vider son contenu dans la gamelle, ce qui provoque un son assez désagréable quand les boules marrons tapent contre le métal du récipient. Je réitère l'action une deuxième fois pour que Naya ait la bonne dose de nourriture. Je laisse tomber le pot en plastique puis saisis le couvercle du tonneau pour le refermer.

Une fois cela fait, je prends la gamelle remplie et me dirige vers l'entrée du sellier, regardant tendrement Naya qui est assise devant et qui n'a pas du loupé une seule miette de la scène où je remplissais sa gamelle. Je sors de la pièce en fermant la porte de celle-ci puis m'engage directement dans la cuisine, là où il y a sa gamelle d'eau.

J'arrive rapidement dans la cuisine, je me place directement devant la gamelle d'eau et me tourne vers Naya qui m'avait suivit une fois que j'avais fermer la porte du sellier. Elle me regarde attendant que je pose la gamelle au sol, elle se rassoie sachant pertinemment que j'allais lui demander de le faire.

Je finis par me retourner et poser la gamelle en décalant sur le côté pour que Naya puisse manger sans que je la gêne. Je l'observe faire, attendris, puis relève la tête pour chercher Hanji qui n'a pas quitté la pièce.

Je tombe rapidement sur elle de dos, elle est toujours entrain de cuisiner, je laisse mon regard la détaillé. Sa robe est simple, elle laisse voir les omoplates d'Hanji étant donné que les bretelles se rejoignent dans un nœud au niveaux de sa nuque. La couleur ivoire de sa robe fait ressortir sa peau légèrement bronzée, la jupe s'arrête au niveau de ses genoux.

Un détail m'interpelle sur son genoux gauche, une cicatrice légèrement violacée, elle a l'aire de recouvrir une bonne parti du haut de son mollet. On pourrait croire qu'il s'agit d'une cicatrice causée par une brûlure mais je pense pas que se soit ça. J'opterai plutôt pour autre choses, comme si la peau s'était arrachée.

Je ne peux pas voir l'avant de son mollets mais je devine avec l'apparence de la parti que je peux voir, que ce n'est qu'une petite partie de la cicatrice. En fixant la trace violacée, je peux voir que son genoux n'a pas une position naturelle, comme si il avait subit une grosse blessure et qu'il pouvait encore être douloureux.

Je finis par me secouer la tête pour me remettre les idées en place. C'est sa vie, je n'ai pas à l'analyser comme je le fais, toute façon ça sert à rien d'inventer des scénarios, peut-être que c'est juste une malformation et une tache de naissance. Mais après mon frère m'a bien dit que si elle avait commencé uniquement en mai à travailler c'était à cause de problème médical. Non stop j'arrête. Faut que je parle parce que je commence à sentir la gêne me monte au joue suite à mon analyse de sa jambe.

- Tu prépares quoi ?

Elle s'arrête subitement en m'entendant parler, sûrement par surprise, je la regarde poser sa spatule en se retournant. Son regard croise directement le mien, je crois voir un doux sourire étiré ses lèvres mais je suis trop absorbé par la contemplation de ses iris marrons pour voir autre chose.

Hanji- Du poulet à la crème avec des champignons et du riz !

Ses yeux sont magnifiques putain.