12- 𝘖𝘶𝘪, 𝘵𝘶 𝘥𝘦́𝘳𝘢𝘯𝘨𝘦𝘴 𝘧𝘥𝘱

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Déjà la huitième heure de permanence qu'on entame, il n'y a qu'une seule classe. Hanji et moi sommes allés manger. On a finit de remplir les papiers pour tout les sixièmes et cinquième ainsi que la moitié des quatrième. L'heure de cinq à six est une heure uniquement pour les colles.

Je commence a vraiment flancher. Dès qu'Hanji me frôlait j'étais parcouru de frisson dans tout le corps. J'ai vraiment du mal à me calmer, je suis fatigué. Je sais que ça parait abuser mais je n'ai presque eu aucune pause et le peu que j'ai eu ont dure grand maximum vingt minutes.

Hanji et moi avons arrêté de compléter les fiche vue qu'on a fait plus de la moitié donc on aura largement le temps de les finir demain. J'ai sorti mon téléphone pour scroller sur tiktok par simple ennuie. Je pique un peu du nez, je n'ai pas l'habitude de ne pas me reposer au moins une fois par jour.

Hanji- Putain qu'est-ce que cette chaise est pas confortable.

- Tu veux qu'on échange ?

Elle relève la tête vers moi en réalisant qu'elle avait parlé à voix haute. Elle fait glisser son regard de moi à au fauteuil en réfléchissant que faire. Elle eut l'aire de se résigner et t'oublier la première option qui est apparue dans son esprit.

Hanji- Non ça ira, t'as l'aire plus crevé que moi.

C'est pas faux, je suis habitué à peu dormir la nuit, environ quatre à six heure mais je fais toujours une sieste entre midi et deux. Sieste que je n'ai pas pue effectuer comme j'ai du surveiller la cantine ce midi.

- Ouais mais si je reste ici je vais m'endormir.

Je n'ai a peine le temps de finir ma phrase qu'un éclair de génie traverse ses yeux.

Hanji- Tu sais quoi ? J'ai une idée !

- Hmm ?

Elle se lève de sa chaise en bois en se rapprochant de moi, je la regarde faire sans comprendre qu'elle est son objectif. Enfin, jusqu'à ce qu'elle passe un de ses bras sous mes genoux et l'autre derrière mes épaules. Elle me soulève aisément puis s'assoit sur le siège en me déposant sur elle. Mes mollets passe par dessus l'accoudoir et pendent dans le vide.

Je suis clairement choqué ? Gêner ? Attirer ? En ébullition ? Je sais pas.

Je suis trop fatigué pour cette merde. Je préfère ne pas réfléchir, j'ai pas la motivation. Je me cale contre elle, ma tête posé sur sa clavicule. Le bras qui se trouvait sous mes épaules se retrouve sur l'accoudoir pour que je garde un appuie un minimum confortable. J'ai posé mon téléphone sur le bureau.

Sa main tient mon épaule en la caressant, l'autre tient son téléphone ouvert sur les réels Instagram. Je ferme les yeux lentement sans même penser les réouvrir.

E- Vous pouvez le dire si j'vous dérange !

Elle aurait du fermer sa gueule, j'ai envie de me lever et l'égorger vive.

- Oui, tu nous déranges, c'est à cause de toi qu'on doit rester ici, juste parce que t'as voulue faire la fière. Donc à ta place je fermerai bien ma gueule si je voudrai pas reprendre quelque heures supplémentaires.

Elle reste bouche bée face à ma réponse trop « violente ». Je préférerai clairement dormir sur le canapé du bureau de mon frère. Même si ça m'arrangerai d'avoir Hanji coucher près de moi. Elle est confortable, j'ai pas envie de bouger, juste de me reposer.

Après une dizaine de minutes dans cette position, je sens le téléphone d'Hanji vibrait contre mon abdomen. Je sais que je devrais pas le faire mais je lis sur l'écran un message de Livai : Vous pouvez commencer à vous préparer je finis cette heure, j'arrive dans une minute.

Elle souffle en lisant le message puis pose l'écran face contre mon corps. Je l'observe les paupières presque totalement close, elle laisse sa tête partir arrière en fermant paisiblement les yeux. J'analyse chaque trait de son visage, je ne la pensais pas si belle. Ça paraît « bizarre » mais chaque détail de son visage la rends plus en plus belle à mes yeux.

Hanji- Bon, tu te lèves ?

- Mmm, oui.

Je pose mes pieds sur le sol même si je préférerais ne pas bouger et dormir. J'ai l'impression que je vais manqué de son toucher, comme si c'était une drogue. Son odeur est tellement enivrante. J'aimerais pouvoir la sentir continuellement, ne jamais m'en séparer, ça me parait tellement étrange ?

Je me résigne quand même à me séparer de son corps. Je me retourne instantanément pour m'assoir sur le bureau face à elle, toujours assise sur le fauteuil, les deux bras reposant sur les accoudoirs. Elle me fixe d'un regard indiscernable, un mélange d'indécision, de réflexion et d'envie.

Je vois clairement ses iris brun descendre sur mes lèvres. Un moment d'hésitation se lit dans ses yeux. Je laisse mes yeux parcourir son visage jusqu'à les arrêter au niveau de ses lèvres, que je me mets à fixer avec envie. Je suis vraiment pas normal.

Parce que, est-ce normal de construire toute une attirance pour quelqu'un en une seule journée ?

Je me demande bien quel goût elles ont ? Je fus interrompu dans mon examination par le son de la porte d'intérieur qui s'ouvre et laisse un petit noiraud entrer dans la pièce.

Livai- Aller, vous pouvez dégager.

Je n'attends pas plus pour fuir, quand il a finit sa phrase j'avais déjà presque passer la porte. Je continue mon chemin jusqu'au bureau de mon frère au pas de course. J'arrive pas à croire que j'ai pu vouloir embrasser une femme que je connais depuis seulement une semaine.

Enfin, elle a en appris beaucoup sur moi durant notre journée de travail. On a passé une bonne partie de nos heures de permanence à parler en même temps que remplis les fiches à faire.

Je me sens proche d'elle.

Je presse directement la poignée de la porte en bois et pousse celle-ci pour pénétrer dans la salle. Je manque de claquer la porte dans mon urgence. Je croise presque instantanément le regard interrogateur de mon frère, je ne mis attarde pas vraiment et fonce sur le canapé installé dans le dos du blondinet. Je me laisse tomber dessus à plat ventre, je suis vraiment épuisé.

Armin- Eh, qu'est-ce qui se passe ?

- Raaah, trop de choses p'tit blond. Beaucoup trop.

𝐘𝐨𝐮 𝐡𝐚𝐯𝐞 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐭𝐢𝐟𝐮𝐥 𝐛𝐫𝐨𝐰𝐧 𝐞𝐲𝐞𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant