Chapitre 2

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Les dates ne correspondent pas forcément a la réalité danse ce chapitre, ayant eu des difficultés à retrouver les bons jours de matchs de la saison 2018-2019. 

Stuttgart, aout 2018

Une défaite. Voilà comment nous commençons la saison. Par une défaite 1-0 contre Mayence. Je quitte le terrain furieux contre moi-même. J'en ai marre de tout donner sur le terrain et de perdre. Dans les vestiaires, le coach nous passe un savon. Il est furieux contre nous. Contre moi, en particulier.

Coach; Putain Benjamin c'est pas possible. Tu est champion du monde et tu te permet de revenir avec un niveau comme celui-là? Tu te prend pour qui? Ce n'est pas parce que tu est champion du monde que tu dois te relâcher et prendre la grosse tête. 

Je ne dit rien, n'ayant pas envie d'alimenter la dispute. Je sais qu'il a raison, que je devrais me bouger encore plus, mais je n'y arrive pas. En rentrant chez moi après le match, je file sous la douche. Froide. J'ai besoin de me vider l'esprit. Mais je n'y arrive pas, même la musique qui résonne ne réussis pas a me détendre. Je sort encore plus furieux que je ne le suis déjà et file directement dans ma chambre. Je n'arriverais pas à manger de toute façon. Je traîne sur les réseaux sociaux, mais abandonne vite, au vus de toutes les insultes et haines que reçoit le club. Je jette ce dernier sur la table de chevet avant de plonger ma tête dans l'oreiller. Je me sens seul, terriblement seul. 

Appel entrant; Rachel

Je soupire en voyant le contact. Je ne sais pas ce qu'il se passe en ce moment entre nous, mais nous enchaînons disputes sur disputes. C'est insupportable. Je prend quand même la peine, en espérant qu'elle puisse me réconforter un minimum.

Moi; Allô.

Rachel; Tu te moque de moi j'espère! 

C'est reparti pour une dispute, songeai-je en me frottant les yeux. 

Moi; Quoi?! Tu va me reprocher quoi cette fois? 

Rachel; Champion du monde et pas capable de gagner un match de foot?! Tu te prend pour qui? 

Moi; Commence pas s'il te plaît, j'ai vraiment pas envie de me disputer ce soir. 

Rachel; J'espère sincèrement que tu va te bouger un peu, parce que là, c'est pas possible. Je sort avec un joueur pro, pas un gamin de 14 ans en district bordel!!!

Moi; C'est bon, ça va aller, je vais me bouger, d'accord?! Tu peux arrêter de me saouler? Tu crois que c'est drôle? Que ça m'amuse de perdre le premier match de la saison?? 

Rachel; Arrête tes bêtises deux secondes... Si tu avais vraiment envie, tu l'aurais gagner ce stupide match. Tu crois que les médias vont être sympas avec moi? Ils vont penser quoi de cette situation? 

Moi; Je croyais que tu n'en avais rien a faire des médias. Tu te moque de moi j'espère. Je n'ai pas envie que ma copine vive pour les caméras. 

Rachel; Pardon?? J'ai le droit de penser a mon image publique quand même. 

Moi; Et mon image publique à moi, tu y pense? 

Rachel; Bravo, a cause de toi, Gianni est en larme. J'espère que tu est fier de toi!

Moi; Pardon? C'est a cause de moi que ton fils est en pleurs? C'es toi qui est venu m'agresser pour un stupide match perdu. Tu sais quoi, je vais te laisser avant que cette conversation ne dégénère encore plus. Ciao.

Je raccroche avant qu'elle n'est le temps de dire quoi que ce soit. Fou de rage, je jette mon téléphone à travers la pièce, avant de descendre rejoindre ma petite salle de sport. Je ne prend même pas la peine d'enfiler des gants que je tape de toute mes forces dans le sac de frappe. Je ne sais pas combien de temps je frappe, mais quand je relève la tête, il fait déjà nuit. Mes mains sont en sang, et le sac également. Je remonte dans la salle de bain me soigner, quand je reçoit un appel. Je me précipite, voit avec soulagement qu'il n'est pas cassé et décroche, sans même voir qui m'appelle. 

Toi et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant