Chapitre 32

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Samedi 28 Janvier, Munich Allemagne

PDV Victoire

C'est aujourd'hui que Benjamin sort de l'hôpital. Je suis avec lui dans la chambre qu'il a occupé pendant une semaine. Le médecin l'ausculte une toute dernière fois. Il est assis sur le lit, les mains sur ses jambes tel un enfant et je trouve ça adorable. Je tiens son sac qui contient quelques affaires que je lui avait ramené le mardi matin et je n'ai qu'une hâte, le mettre dans la voiture et benji aussi. Le médecin lui passe une petite lampe dans les yeux avant de conclure:

Médecin; Vous pouvez rentrez chez vous en toute tranquillité. Si jamais vous vous sentez mal, que vous ayez la nausée ou encore des vomissement ou bien même une augmentation de votre température corporelle, vous n'hésitez pas à venir nous voir. Il vaut mieux que vous veniez et ne rien avoir plutôt que rester chez soi et aggraver son cas.

Benjamin acquiesce et après avoir signé la décharge de sortie, nous voilà sur le parking de l'hôpital. Il regarde autour de lui si aucun journalistes n'est présent avant de vite s'installer sur le siège passager. Aujourd'hui, c'est moi qui conduit. Je m'installe au volant et le laisse choisir la musique.

Benjamin; Essaye de ne pas nous tuer, j'ai encore pleins de choses à vivre.

Je le regarde et il me fait un petit sourire en coin, auquel je répond par un haussement de sourcils et lui se contente de lâcher un petit rire. Nous nous attachons et la voiture démarre. Le trajet se passe dans le calme, aucun de nous deux ne parle, sûrement la fatigue. Lorsque nous arrivons à la maison, je l'entend souffler.

Vic: Tu veux faire quelques chose de particulier ?

Ben: Juste dormir. Tu peux rester avec moi?

Vic: Bien sûr, pourquoi cette question ?

Ben: Je sais pas. Si jamais il m'arrive un truc, que tu sois là pour réagir.

Vic: Je reste avec toi, ne t'inquiète pas.

Il me remercie d'un petit sourire et nous descendons du véhicule. Il se dirige vers la cuisine avant de boire un verre d'eau et de regarder le jardin. Je fonce alors me blottir dans ses bras. Il me dépose un baiser sur le haut du crâne avant de parler:

Ben: Tu viens avec moi?

Vic: J'arrive, monte je te rejoins.

Il sort de la pièce et je ferme les larges rideaux du salon, dépose mes chaussures dans l'entrée avant de fermer la porte à clef. Une fois dans la chambre, j'enfile un simple jogging et un sweat qui appartient, bien évidemment à Benjamin, avant de fermer les rideaux et de me glisser sous les draps. Mon petit ami arrive quelques secondes après moi et éteint la lampe de chevet que j'avais allumé. En voyant cette atmosphère, j'ai l'impression qu'il est 22h alors que non, il est seulement 12h. Benjamin s'allonge, pose la tête sur mon ventre et j'en profite pour lui faire des papouilles dans les cheveux. Il s'endort rapidement et je ne tarde pas à rejoindre les bras de Morphée également, le manque de sommeil ayant rapidement pris la place. 

Il est 3h30 du matin quand je suis réveillée par un bruit dans la chambre. Je lève la tête et constate que je suis seule dans le lit, et que la lumière de la salle de bain est allumée. Benji doit surement prendre une douche. Je reste dans le lit, j'ai beaucoup trop froid pour en sortir. Je repense aux événements de la semaine. Le club a tenue une conférence de presse pour annoncer la nouvelle et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette annonces fut retentissante. Tout les médias Allemands en ont parler et dans la foulée, les médias Français. Je n'ai pas regarder les réactions des supporters, n'en ayant pas le courage. J'ai fait comme Benji, désactivée mes réseaux sociaux et pris du temps pour rattraper mes deux jours de congés et juste pensée à Benjamin. La porte de la salle de bain s'ouvre et une lumière se diffuse dans la chambre, benjamin en sort avec les cheveux mouillés.

Toi et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant