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Quelques jours ont passé depuis cette nouvelle, une semaine pour être exact. Et durant ces sept jours qui se sont écoulés, presque rien a changé, aussi étonnant que ça l'est pour eux. Inconsciemment, ils s'attendaient à ressentir différentes choses, une émotion ou un besoin qu'ils n'avaient pas encore éprouvé. Mais rien de cela ne leur est arrivé, et à part ressentir un manque des deux autres lorsqu'ils n'étaient pas ensemble, ils n'ont rien découvert de nouveau. Et ça les rassure plus qu'ils ne le disent. Jeno ne s'endort presque plus en sentant les phéromones de Renjun, bien qu'il y soit toujours autant sensible, et si Jaemin ne s'amusait pas tant que ça à le faire réagir aux siens, il ne serait peut-être pas autant à cran depuis trois jours. Combien de douche froide a-t-il pris durant ces soixante-douze dernières heures ? Sept, ou huit. Peut-être même neuf. Visiblement, peu importe l'intention des phéromones que Jaemin lui envoie, ils provoquent tous la même réaction chez lui. Passant une main sur son visage à la mine légèrement fatiguée, le bêta quitte sa salle de cours avec pour but d'aller se réfugier à la bibliothèque en attendant son prochain cours de l'après-midi. S'il se souvient bien, son aîné se rend actuellement en cours de maths, et son cadet en cours d'svt. Enfin, normalement. S'il n'a pas décidé de sécher ce cours, pour ce début de semaine. Tout dépendra surement de son humeur, ou des plans de YangYang. Si ce dernier décide de sécher, alors l'alpha en fera de même avec un plaisir immense. Ce dernier et les cours d'svt, ça s'arrange pas. À croire que le programme devient de pire en pire, et que le bleuté ne peut de moins en moins accepter d'écouter de telles paroles. Ce que comprend parfaitement le blond. Ce dernier rentre dans la bibliothèque, ayant à peine le temps de fermer la porte qu'une voix résonne dans la pièce, le figeant sur place.

-Rebonjour bel homme.

Le sourire charmeur, et terriblement attirant il faut l'avouer, de Jaemin entre dans le champ de vision du bêta qui ne peut que le regarder de longues secondes, ne résistant même pas à cette pulsion qui prend littéralement possession de lui. Son sac glisse de son épaule et tombe à terre, son corps se mettant seul en marche jusqu'à percuter celui de l'alpha, leurs lèvres se rencontrant avec empressement, et violence, Jeno entraînant le plus jeune avec lui jusqu'à ce que ce dernier ne rencontre une table, se laissant faire aveuglément même lorsque l'autre le force à s'allonger sur cette table, ayant conscience qu'ils sont totalement seuls dans ce bâtiment. Madame Kim lui a laissé la bibliothèque le temps qu'elle aille à un rendez-vous avec le directeur, et elle n'est pas prête de revenir. S'embrassant toujours aussi avidement, les deux jeunes hommes ne gardent pas bien longtemps leurs mains pour eux, les laissant partir à la découverte du corps au dessus et en dessous d'eux, provoquant de lourds soupirs accompagnés bien souvent de petits bruits presque discrets, grognements ou gémissements. Jaemin avait conscience que ses phéromones provoquaient quelque chose chez Jeno de très éloigné de ce que provoque Renjun chez lui, mais alors là, ça va au delà de ce qu'il s'était imaginé. Qu'a-t-il donc fait endurer à son aîné pour qu'il soit ainsi ? Peut-être bien un état presque similaire à ce que lui ou Renjun peuvent bien subir lors de leurs périodes de ruts et de chaleurs.
Reprenant lentement mais sûrement le contrôle sur son corps et son esprit, Jeno se sépare des lèvres de l'alpha et pose son front contre la table, juste à côté de la tête de Jaemin qui lui caresse doucement la hanche et la nuque, un petit sourire aux lèvres.

-Ça va mieux ?
-J'te déteste.
-Oh ? À ce point ?
-Tu t'rends pas compte de ce que tu m'as fait subir, sérieux.
-Mh.. je crois que j'ai une petite idée.
-Yah. J'vis très bien sans avoir de période. Ce sera à moi de gérer les vôtres, j'en aurais assez.
-J'adore quand tu dis ce genre de choses. Ah.. Lee Jeno, je t'aime bien trop.
-Quoi ? Quel genre de choses ?
-Tu m'aimes pas ?
-Quoi ? Bien sûr que si je t'aime.
-Aah, me voilà donc rassuré.
-Tu m'as pas répondu pour autant.

тнє α в σ ℓιвяαяуOù les histoires vivent. Découvrez maintenant