Cochard Troby | L'Impératrice Remariée

84 2 1
                                    

✩。:•.───── ❁ - ❁ ─────.•:。✩

✩。:•

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

✩。:•.───── ❁ - ❁ ─────.•:。✩

"𝑁𝑖𝑔𝒉𝑡 𝑀𝑒𝑒𝑡𝑖𝑛𝑔"


✩。:•.───── ❁ - ❁ ─────.•:。✩

x OC

✩。:•.───── ❁ - ❁ ─────.•:。✩

Agacée, je regardais la rue vide qui longeait le portail blanc de notre domaine, puis le majestueux manoir des Troby, en face du notre. J'avais eu vent du retour de Cochard. Peu étaient ceux qui n'avaient pas entendu parler du scandale de la boulangerie, où mon fiancé avait appris que l'empereur avait une concubine, enceinte qui plus est. Je n'avais jamais apprécié Sovieshu, et ce depuis notre enfance. Bien sûr, le peu d'interactions que nous avions ensemble étaient cordiales, mais sans plus. Je crois que le ressentiment entre nous s'est accentué au moment où il a « demandé » au Duc Troby d'envoyer son fils aux frontières. Je ne le lui avais jamais pardonné.

Certes, Cochard était un sanguin, mais il était aussi mon fiancé. Et Sovieshu avait ordonné son départ pour garder les frontières alors même qu'il savait que nous allions nous marier le mois qui venait. Cochard... son nom résonnait dans ma tête comme le son du clocher, et il raisonnait dans mon cœur comme la douce mélodie qui aurait dû résonner dans la chapelle au moment où je devais faire mon entrée. Mais malgré ce départ forcé, il n'avait eu cesse de m'écrire, de me décrire son mode de vie aux frontières, son quotidien, ainsi que ce qu'il ressentait pour moi. J'avais arrêté de compter combien de fois il avait écrit qu'il m'aimait et que je lui manquais.

Cependant, il n'était pas venu me voir aujourd'hui. Je comprenais, évidemment. Il rentrait chez lui après un très long moment de séparation avec sa famille, il me paraissait normal qu'il passe en priorité du temps avec eux... même si au fond de moi, j'étais déçue. J'étais déçue car j'avais espéré qu'il viendrait quand même, et ce malgré l'heure tardive. J'aurais voulu le prendre dans mes bras et lui souffler au creux de l'oreille qu'il m'avait tant manqué ses derniers mois, mais que ses lettres m'avaient réconfortée.

Je lâchais un soupir avant de me reculer de la fenêtre, guetter cette rue me rendait d'humeur maussade. Je m'en éloignais avant de rejoindre mon lit et ses draps bleus d'un pas lent. Mes sentiments pour le futur Duc Troby finiraient par avoir raison de moi. Je me débarrassais de ma robe de chambre en soie noire et me glissais sous ma couette tout en fermant les yeux. Et dire que si tout s'était passé comme convenu, ce serait à ses côtés que je dormirais maintenant...

𝗪𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗶𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗶𝗻𝗴 | 𝗢𝗦 𝗯𝗼𝗼𝗸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant