21. Triste Vérité

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Encore chamboulée par tout ce que je venais de voir, et par tout ce qui venait de m'arriver, je réussi à me relever doucement.

Ma tête me tournait et me lançait énormément. Un bipe insononre résonnait dans cette dernière.

Je me releva en me cachant le visage d'un bras, comme si quelque chose m'éblouissait.

Je ne parvenais toujours pas à comprendre ce qui se passait autour de moi, ni ce qu'on me disait. Car, je crois qu'on essayait de me parler. Mais je ne comprenais pas.

Mes sourcils froncés, mon bras toujours su mon visage, j'ouvris délicatement mes yeux.

J'avais peur de chaque nouvelle chose qui pouvait se trouver devant moi. Mais étrangement, je n'avais plus cette impression d'être observer.

Alors je tourna la tête, suivi de mon corps, dans la direction opposée et me retrouva nez à nez avec une porte en bois.

Quelqu'un l'avait refermée. Certainement Chan après s'être enfin décidé à bouger. Il était longuement rester cloué au sol, lui aussi.

En même temps comment se détacher lorsque l'on est sous le choc... quelque chose en ce que l'on voyait ne nous permettait pas de détourné le regard.

On était en train de se torturer l'esprit tout autant que le corps de Shama.

Shama...

Sh-

-ARGHHH ! Hurlais-je de douleur.

Enfin.

Ce qui attira l'attention de mes amis qui accoururent en ma direction.

Ou étaient-ils passés ? Il y a quelques instants je les sentais encore me secouer. Je croyais qu'ils étaient encore à mes côtés...

Mais la triste vérité me rattrapa très vite.

Si Shama était dans cet état... Je ne voulais pas tomber sur le corps de Hélios. Cela m'était impossible à surmonter.

Une fois entièrement debout, je me pris la tête entre les mains pour me raisonner.

Elle était toujours en place, et actuellement il fallait qu'elle me serve de survie.

Malgré mon nouveau taux d'énergie qui se faisait ressentir en moi, je n'arrivais pas à articuler un seul mot.

Rien ne semblait vouloir franchir mes lèvres.

Ni même des excuses, ni même un "ça va".

Rien.

Mais j'eu l'impression qu'ils arrivent a lire dans mes pensées quand je les vis s'approcher de moi pour me demander si ça allait, ce à quoi je leur avais répondu positivement.

Ils m'avaient aussi demandé si je me sentais capable de continuer ou même de marcher.

J'arrivais à tenir debout, toutes mes forces étaient réunies, j'allais réussir à marcher, bien sûr.

-J'ai dormi combien de temps ?

Sans même que je ne m'en rende compte, ces mots sont sortir tout seuls de ma bouche. Comme quoi.

-Depuis que tu t'es évanouie, deux heures je dirais. Me répondit Chan.

Deux heures... Sa me semblait beaucoup mais finalement pas tant que ça quand je remarqua que j'avais tant d'énergie comme si j'avais dormi plusieurs jours d'affilés.

-Vous avez fait quoi durant ce temps ?

Ils me regardèrent avec un visage désolé quelque secondes avant que Céleste ne prenne la parole pour me répondre.

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