CHAPITRE 1

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Et nous voilà... Prêts pour le premier chapitre de la deuxième saison....?

Mes commentaires à la fin du chapitre :)

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Hélène sortit de la voiture de service et adressa un sourire encourageant à l'agent Marc qui la regardait avec une expression inquiète sur le visage.

H : « Alors on est d'accord, Marc. A partir d'ici, je continue à pied. Tu peux aller garer la voiture sur la place réservée à la police et rejoindre les autres collègues. On vous verrons bientôt à l'entrée  du parc d'attractions.»

M: « En fait, Capitaine... eh bien... je ne suis pas sûr que... vous voyez... je ne pense pas que le Dr Balthazar approuverait que je...»

Hélène roula des yeux et laissa échapper un petit juron. Avec son scène de la nuit précédente, Balthazar avait eu l'effet escompté: le jeune policier était tellement terrifié qu'il ne l'a pas perdue de vue une seule seconde pendant le voyage jusqu'au "Le Terrier du Lapin Blanc", l'accompagnant même jusqu'à la porte des toilettes du station-service.

Mais avant de se mettre au travail ce matin-là, Hélène avait désespérément besoin de se tailler quelques minutes de solitude, de retrouver la lucidité nécessaire pour affronter la nouvelle phase extrêmement délicate de cette enquête à haute tension... et surtout de chasser de son esprit les souvenirs d'une nuit qui avait pour elle été tout aussi... "explosif" ...

Et pour ce faire, elle devait nécessairement se débarrasser de son zélée garde du corps.

Elle s'approcha de la voiture, appuya ses coudes sur la vitre et lança à Marc un regard autoritaire.

H : « Le docteur Balthazar n'est pas ton supérieur. Moi, en revanche, je le suis. Et même si j'admets qu'il est beaucoup plus effrayant que moi, je te assure qu'il n'a aucune autorité sur tes actions... ni sur les miennes. J'ai l'autorisation du capitaine Costes pour participer aux recherches de ce matin. Et je dois marcher moins de 500 mètres pour atteindre la clairière. Donc...»

Hélène a laissé la phrase en suspens, s'est éloignée de la fenêtre de la volture et a commencé à  marcher vers le chemin. Mais le policier n'a pas bougé, alors elle a été forcée de s'arrêter à nouveau.

Soupirant intérieurement, elle afficha son plus beau sourire et parla d'un ton doux mais ferme.

H : « Courage Marc. Je te promets que je ne m'écarterai pas du chemin et que je ne suivrai pas le loup dans les bois.»

M: « Je crois que c'était un lapin...»

Hélène le regarda d'un air interrogateur.

M : « Dans le conte de fées... Alice a suivi le Lapin Blanc et s'est perdue dans les bois... ou plutôt, dans le terrier » - précisa Marc, rougissant légèrement de l'embarras d'avoir corrigé son capitaine.

H : « C'est vrai... le conte de fées... Ok.... je te promets de ne pas suivre le loup, le lapin, le renard ou le papillon que je pourrais rencontrer sur mon chemin. Je peux y aller maintenant ?»- demanda-t-elle, montrant ses yeux de chaton.

Acculé, le jeune policier hocha la tête sans grande conviction. Il n'était pas tout à fait d'accord avec la décision du capitaine Bach, mais après tout, elle était sa supérieure... une supérieure avec un magnifique sourire, à qui il était très difficile de résister.

Soulagée, Hélène regarda Marc démarrer la voiture et se diriger vers le parking.

Enfin seule, elle emprunta le chemin qui menait à la clairière où ils avaient découvert le parc d'attractions et, avec lui, la cachette d'Alexandre.

REINE DE COEURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant