CHAPITRE 22

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et voici le nouveau chapitre comme promis....enfin...écrit un peu vite....mais j'espère que vous le aimez.....

Bonne lecture


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Raphaël ne se souvenait pas avoir jamais couru aussi vite de toute sa vie.

En moins d'une minute, il parcourut les deux étages d'escaliers qui séparaient la salle des opérations du parloir de la prison, sautant d'un palier à l'autre et et écrasant dans sa course folle tout ce qui se trouvait sur son chemin.

Il sentait ses poumons et sa gorge brûler sous l'effort, ses jambes tremblaient à chaque pas et son cœur battait à un rythme si effréné qu'il risquait un arrêt cardiaque.

Mais tout cela n'était rien comparé à l'étreinte de terreur qui serrait ses entrailles et à la série d'images horribles qui ne cessaient de lui traverser l'esprit : Il a vu Hélène, gisant sur le sol dans une mare de sang, les mains liées et la gorge tranchée, comme il avait trouvé Lise quinze ans plus tôt ; il a vu le sourire diabolique de Maya alors qu'elle entaillait la peau délicate de son cou avec le couteau, il a regardé, impuissant, la lumière chaude dans ces yeux, qu'il aimait tant, s'estomper jusqu'à disparaître pour de bon.

Cela ne peut pas se reproduire. Pas encore - cria une voix à l'intérieur de lui

Comme en réponse à son cri désespéré, le rire démoniaque de Maya et le son des halètements brisés d'Hélène résonnèrent dans son esprit, alors qu'elle rendait son dernier souffle.

Pris d'une panique incontrôlable, il continua à courir à toute allure jusqu'à ce qu'il atteigne l'entrée d'un hall circulaire d'où partaient cinq longs couloirs, tous identiques les uns aux autres; il s'arrêta, haletant et désorienté, et tenta de se souvenir de la direction qu'il devait prendre pour atteindre le parloir.

L : «Calme-toi, mon caramel. Elle va bien. »

Debout devant lui, en plein milieu de la pièce, Lise le regardait d'un regard calme et rassurant.

L : «Ce n'est pas réel, Raphaël. Ce que tu vois n'est que le fruit de ton esprit envahi par la peur. »

B : «Tu ne peux pas en être sûre »- sanglote-t-il, désespéré.

L : «Oui, je le suis. »

Lise s'avança vers lui et prit doucement son visage dans ses mains, le tournant vers l'un des couloirs.

L: «Là-bas» - dit-elle simplement, avant de disparaître dans les airs.

Balthazar passa une main sur ses yeux pour chasser les larmes qui brouillaient sa vue et se remit à courir. Il remarqua trop tard l'homme qui marchait vers lui, courut droit sur lui et le percuta de plein fouet, les envoyant tous deux au sol dans un enchevêtrement de bras et de jambes.

B : «Mark !!! Où étais-tu passé, putain ? »

Le jeune policier se leva du sol plus vite qu'un éclair et se mit au garde-à-vous.

M : « Docteur Balthazar ! Je....voici...un...un collègue est venu et m'a demandé de lui montrer la sortie et donc je....je....mais je suis parti moins d'une minute!...et je' j'ai verrouillé la porte du parloir!»- s'exclama le garçon, visiblement satisfait d'avoir eu cette idée extraordinaire.

B : « Tu as enfermé Hélène là-dedans ....avec Maya ? Es-tu complètement idiote ? Tu te rends compte que tu as empêché le capitaine d'utiliser sa seule issue en cas de danger ? »

REINE DE COEURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant