CHAPITRE 9

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et voici le nouveau chapitre .... première partie ...prêt à voir comment Olivia va gérer la situation ??


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B : « Alors....d'après les premières constatations de l'autopsie sur le corps, je dirais que nous pouvons confirmer notre hypothèse de ce matin. La jeune fille est décédée d'une hémorragie interne causée par une grave insuffisance hépatique, elle-même déterminée par l'ingestion d'une substance toxique.... »

Balthazar s'est approché du cadavre de la jeune femme, allongé sur la table de la salle d'autopsie, complètement nu et exposé devant lui.

Il palpa le ventre de la jeune fille avec ses mains, observa avec une attention méticuleuse les textures des ecchymoses étalées sur la peau, puis souleva ses paupières pour évaluer la zone péri-orbitaire. Enfin, comme à son habitude, il s'appuya sur son sens le plus développé, l'odorat.

Il prit l'une des mains de la jeune fille entre les siennes et la porta à son nez, reniflant un à un les doigts enflés et meurtris.

Puis il se leva d'un air satisfait, prêt à communiquer le résultat de son inspection.

B : « A en juger par la couleur de la sclérotique et l'odeur encore perceptible au bout des doigts, je pense pouvoir affirmer avec une bonne marge de certitude que la jeune fille a été forcée d'avaler un champignon vénéneux. L'Amanita Phalloides, pour être précis....et si je ne me trompe pas, l'Amanita Phalloides ressemble beaucoup à l'un des champignons offerts à Alice dans la fable, donc on peut en déduire que ....tu m'écoutes, Olivia ? »

Balthazar se tourna vers la femme derrière lui et se sentit immédiatement transpercé par un regard aigu et tranchant qu'une lame. Un regard qu'il avait appris à reconnaître et qui était capable de le pénétrer avec la même précision que les scalpels qu'elle savait manier avec tant de dextérité. Instinctivement, il recula d'un pas et vit l'esquisse d'un sourire apparaître sur son beau visage.

O: «Bien sûr que je t'écoute. Tu sais que je ne rate jamais un seul mot.»

Frappé par ce ton sarcastique, Balthazar se retourna complètement et scruta Olivia plus attentivement.

C'est étrange- pensa-t-il en la regardant étonné

Pour participer à l'examen d'autopsie, cette fois Olivia n'avait porté aucun des innombrables dispositifs de protection exigés par son strict protocole.

Elle avait laissé ses longs cheveux tomber doucement dans son dos, au lieu de les rassembler dans son charlotte. Sa blouse blanche était restée ouverte, laissant entrevoir ses longues jambes, croisées d'une manière séduisante, bien que non professionnelle. Et ses doigts élégants, pas couverts par les gants en latex habituellement portés dans la salle d'autopsie, tambourinaient harmonieusement sur la surface lisse du bureau derrière elle.

B : « .... Tu va bien ? » - demanda Balthazar, un peu surpris par cette étrange attitude.

O: « Merveilleusement....pourquoi ?»

B : « ... tu ne t'es pas habillé pour l'autopsie et... tu ne m'as pas corrigé une seule fois... »

Olivia laissa échapper un petit rire, puis s'éloigna de la table contre laquelle elle était appuyée et s'approcha lentement de lui.

O : «Je ne t'ai pas corrigé parce que ce n'était pas nécessaire. Tu as été impeccable comme toujours, mon amour.»

Balthazar écarquilla les yeux et la fixa sans mot dire pendant un moment.

REINE DE COEURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant