CHAPITRE 23

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voici un petit avant goût du chapitre, pour rattraper le retard (presque certain) pour rattraper le retard de la prochaine parution (jeudi ou vendredi je pense)

BONNE LECTURE !!!

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Balthazar examina attentivement le contenu de son inséparable mallette de médecin légiste et en sort un petit flacon contenant un liquide à l'odeur piquante et d'une étrange couleur rougeâtre.

H : "Qu'est-ce que c'est, exactement ?" demanda Hélène en le regardant avec méfiance.

B : " Un composé chimique désinfectant de mon invention - répondit Balthazar en se pavanant un peu -.... Je l'ai surnommé 'serial killer', car il est capable de tuer n'importe quel germe ou bactérie présent sur la peau humaine...même sur celle en état de décomposition avancée...."

Les yeux d'Hélène s'écarquillèrent et elle se recula instinctivement.

H : "Ce n'est pas une explication très rassurante... tu es sûr que c'est bon pour les gens qui sont encore en vie ?"

Sur le point de dévisser la bouteille, Balthazar arrêta ses mains en plein vol et la regarda comme si elle venait de blasphémer.

B : "Capitaine, je vous remercie infiniment pour l'extraordinaire confiance que vous accordez à mes compétences médicales... Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais je suis...."

H : "....le meilleur médecin légiste de toute la France..."- Hélène complèta en levant les yeux au ciel et en lui adressant un sourire ironique.

Balthazar lui rendit son regard en fronçant les sourcils et commença à remettre la bouteille en place, l'air mortellement offensé.

H : « D'accord, d'accord, je te fais confiance... »- capitula-t-elle, l'air d'une martyre.

Puis elle tourna la tête, lui tendant stoïquement sa joue blessée.

Balthazar laissa échapper un grognement résigné, puis, d'un geste sûr et précis, fit tomber quelques gouttes du liquide sur un coton et l'approcha du visage d'Hélène.

Il était encore un peu en colère contre elle, mais il sourit tendrement en la voyant fermer les yeux et faire une petite grimace effrayée.

B : "Courage, capitaine. Se faire soigner par moi ne sera certainement pas pire que de participer à un conflit armé."

Elle ne répondit pas, se contentant de plisser encore plus les yeux, agrippant son bras et de serrer spasmodiquement la chemise de Balthazar avec ses mains.

Balthazar lui tapota légèrement la main, en continuant de sourire.

B : "Hélène. J'ai besoin de mon bras."

Voyant qu'elle ne faisait pas mine de lâcher la prise, il posa sa main sur la sienne, entrelaça ses doigts avec les siens et les serra fort.

Balthazar tendit la main et remit en place une mèche de cheveux indisciplinée qui retombait sur son visage.

Puis, de sa main libre, il plaça le tampon sur sa joue et le frotta doucement sur la petite entaille laissée par le coup de Maya.

H : « Il ne brûle pas autant que les autres désinfectants... » s'exclama Hélène, surprise.

B: "Je t'ai dit de me faire confiance, Capitaine"- répondit Balthazar, d'un air satisfait.

Après avoir tamponné la coupure avec une précision presque maniaque, il remit le flacon dans son sac et appliqua un patch transparent sur la plaie pour l'empêcher de continuer à saigner.

REINE DE COEURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant