CHAPITRE 45

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A: "C'est une meuf vraiment sympa, notre capitaine Costes..." - a déclaré Andrè, continuant à regarder, sans trop de discrétion, les fesses de Camille, enveloppée dans un jean très moulant qui mettait en valeur son physique athlétique.

B: « Ouais.......- confirma Balthazar en regardant en direction de son amie avec un sourire fraternel.

Malgré le fait que leur première rencontre avait eu lieu dans les toilettes d'une discothèque et avait donné lieu à des manœuvres plutôt " acrobatiques ", Camille était désormais vraiment devenue comme une petite sœur pour lui et il se sentait obligé de la protéger (même si elle n'en avait pas besoin et, surtout, même si elle le tuerait si jamais elle l'avait découvert.....).

B: «..et à propos de ça..."

Raphaël se tourna lentement vers ACE, croisa les bras sur sa poitrine et prit son air le plus menaçant.

B: « ...je te conseille vivement de ne pas lui chercher des noises, parce que sinon.... "

A : " Tu vas me casser la gueule ? "

B: «Non, mec....elle va te casser la gueule...."

Andrè éclata de rire, amusé mais aussi un peu terrifié à cette idée.

A: « Merci pour le conseil, mec... » - dit-il en donnant à Balthazar une vigoureuse tape sur l'épaule.

Raphaël hocha la tête d'un air sévère et s'apprêta à partir, mais la main d'Andrè se resserra sur son bras, avec plus de force que nécessaire.

A : « Et tant qu'on y est... Je te conseille aussi fortement de ne plus chercher des noises à Hélène, parce que sinon... »

B : « Elle vas me casser la gueule...? »

A : "Non, mec... C'est moi qui vais te le casser."

Balthazar se retourna et fixa intensément le visage impassible du policier : ACE avait utilisé un ton léger et souriait encore. Mais son regard était dur et ferme comme un roc.

Il doit vraiment se soucier beaucoup d'Hélène - se surprit à réfléchir Raphaël, un peu déconcerté par la tournure que prenait cette étrange conversation.

B : « Je t'assure que ce ne sera pas nécessaire, André... - répondit-il en abandonnant son faux air menaçant et en redevenant sérieux.

B : « J'ai mis du temps à m'en rendre compte, c'est vrai, mais... pour moi Hélène est la personne la plus importante au monde, avec ma fille. Et je ferais n'importe quoi pour elle. N'importe quoi"

Andrè fit encore un pas vers lui, rapprocha son visage du sien et le regarda droit dans les yeux. Et Raphaël lui rendit son regard, sans hésiter.

Soudain, il se retrouva à quelques centimètres du sourire étincelant d'ACE.

L'homme aux dents les plus blanches du monde, que Balthazar avait tant détesté (et envié, il devait l'admettre) durant ces jours de folie.

Le policier hocha la tête avec une expression satisfaite, puis lui donna une autre tape sur l'épaule, qui faillit le faire tomber au sol.

A: "Eh bien, je suis content de l'entendre... d'autant plus que pour qu'elle reste ici ce soir, j'ai dû pirater le système d'information des aéroports parisiens et bloquer les réservations de vols..."

La mâchoire de Balthazar faillit tomber.

B : « Tu... quoi ??? Tu as piraté le système d'information des aéroports parisiens ??"- s'est-il exclamé, étonné.

REINE DE COEURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant