ASLAN
2 Juillet 2022. Chicago.
C'est un fils de pute.
Il a tout prévu. Je fume tout en contemplant le soleil qui se couche pour laisser place à l'astre de la nuit. Je fulmine, depuis que j'ai reçu son message, j'ai envie de tout exploser mais je ne suis pas un mal alpha qui a besoin de taper dans les murs pour se calmer. Les clopes et le corps de Benedetti égorgé que je m'imagine en boucle suffisent à me calmer.
-Je peux entrer où je vais me prendre une balle ?
-Mmmh.
-Je prends ça pour un oui.
Andrei s'installe sur mon lit et il m'énerve à se foutre de ma gueule. Il est pas censé être de mon coté ?
-C'est rien-
Je me retourne le faisant sursauter.
-Rien ? Ce putain de fils de pute a rajouté une ligne en minuscule dans ce putain de contrat. Sans loupe on ne la voit pas !
Je relis la phrase avant de jeter mon portable rageusement sur le lit.
"Aslan Astreas s'engage à être présent à la demande de Cayetano Bendetti."
J'ai reçu un message de sa part il y a une heure, je dois l'accompagner à une soirée. Je le déteste.
Bleu violet. Bleu violet.
Fils de pute.
-Il fallait tout lire en entier.
Je prends le premier truc qui me vient -une lampe de chevet- et lui lance dans la tête, il a gardé de bons réflexes le vieux, il l'évite sans mal. L'objet s'éclate au sol.
-Et toi, je te l'ai donné cette putain de feuille avant de signer non ? l'engueuler-je
-J'étais perdu dans mes pensées. sourit-il
J'ai envie de lui éclater ses dent, il arrêtera peut être de sourire comme un idiot.
-Ouais en train de baiser ton flic par la pensée.
Il ne me contredit pas, donc j'avais raison.
-Tu vas porter quoi ?
-Comment ça je vais porter quoi ? répété-je
-Tu ne peux pas y aller avec ton style habituel !
-Je vais me gêner.
***
Les regards se tournent vers moi quand j'arrive, je déteste déjà la bande d'humains qui me fixe comme un bout de viande alors une fois à l'intérieur je vais faire un massacre.
Bizarrement je sais définir quand je déteste quelqu'un. Je crois que Benedetti est sur le podium de mon classement.
Je descends de ma moto et marche tout droit vers le chateau où se passe cette putain de soirée. Dès que j'arrive au niveau de la file d'attente,la richesse me pique le nez, entre les femmes et leur robe à la marie antoinette et les types avec leur costume sans oublier les montres pleines de diamant.
Berk, ça me file des frissons. Je double la queue sans prêter attention aux insultes, un courageux qui m'attrape le bras me force à m'arrêter. Je me retourne et mon pied rencontre son ventre, il tombe sur ses fesses.
-Ne me touche pas avec tes mains connard.
-Il est censé vous toucher avec quoi alors, ses pieds ? s'injure sa femme
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ASTREAS
ActionD'un côté, Cayetano Benedetti. Des meurtres. Des meurtres. Voilà ce qu'il se passe en ce moment dans la boîte de Cayetano. Un tueur s'amuse à tuer ses employées. Alors qu'il passe à l'étape supérieure, il trouve une solution. De l'autre Aslan As...