ᵏʳᵇᵏ ➪ 𝐄𝐢𝐣𝐢𝐫𝐨 𝐊𝐢𝐫𝐢𝐬𝐡𝐢𝐦𝐚 x 𝐊𝐚𝐭𝐬𝐮𝐤𝐢 𝐁𝐚𝐤𝐮𝐠𝐨.
✍︎︎ ⇝ Après avoir vécu des épreuves, Bakugo a manqué plusieurs mois à l'académie Yuei. Malgré ses efforts pour revenir, il a été troublé par un sentiment qu'il avait long...
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" Il n'y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d'exister pour quelqu'un. " _______________________________
Il ne voulait pas sortir de son lit, il voulait rester chez lui, dans sa chambre. Il avait tant bien que mal tenté de s'auto-persuader que tout irait bien, qu'il était fort et qu'il n'avait aucune raison de se mettre la pression de cette manière. Mais, en cette matinée, ça ne se passait bien différemment que ce qu'il avait tenté d'imaginer.
Il s'était levé et préparer il y avait de là une heure déjà, mais avait décidé de retourner s'allonger malgré tout. Sa mère lui avait de nouveau proposé de l'emmener jusqu'au lycée, comme habituellement depuis les événements. Il ne se souvenait plus de la dernière fois qu'il avait pris le bus pour se rendre dans cet endroit qu'il redoutait tant.
Il savait fort bien, à cet instant, que sa mère débarquerait bientôt dans sa chambre pour lui déclarer qu'ils devaient partir, et c'était bien ces paroles qui l'angoissaient. Plus les jours étaient passés plus le stresse s'était accumulé en lui. Il avait difficilement fait sa valise et prenait à peine conscience que dans à peine quelques heures, il pourrait dire adieu à son confort.
— Aller on y va.
— Non.
— Si si, affirma Mitsuki avant d'aller agripper Katsuki qui était allongé dans son lit. Arrête de rester allongé alors que tu as ton uniforme, tu vas le froisser.
— Je veux dormir.
— Katsuki, tu es déjà prêt tu as juste à mettre tes chaussures et c'est bon. Dis plutôt que tu stresses et que par conséquent tu ne veux pas y aller.
— C'est pareil.
Il s'était, après de longues minutes, finalement levé et dépêché d'enfiler ses chaussures. Pour pouvoir partir s'installer dans la voiture de sa mère après avoir mis sa valise dans le coffre.
Il observait le soleil rayonnant à travers la vitre de la voiture de sa maman, il faisait chaud, de bon matin en ce mois de juillet ; le vent caressait sa peau pâle et calmait peu son stresse, chose qui l'avait légèrement mis de bonne humeur.
Malgré tout, il avait mal au crâne, ses mauvais rêves l'avaient de nouveau empêché de dormir correctement, son angoisse se faisait de plus en plus ressentir et il n'avait aucune envie de revoir qui que ce soit. Ni ses amis, ni ses camarades de classe. Il ne souhaitait pas revoir ses professeurs, il ne voulait pas avoir à faire aux vestiaires du lycée ou avoir à faire aux bruits constants produits par les bavardages des élèves de l'établissement. Il souhaitait pouvoir rester enfermer dans sa chambre pour ne pas avoir à supporter la pression.
