ᵏʳᵇᵏ ➪ 𝐄𝐢𝐣𝐢𝐫𝐨 𝐊𝐢𝐫𝐢𝐬𝐡𝐢𝐦𝐚 x 𝐊𝐚𝐭𝐬𝐮𝐤𝐢 𝐁𝐚𝐤𝐮𝐠𝐨.
✍︎︎ ⇝ Après avoir vécu des épreuves, Bakugo a manqué plusieurs mois à l'académie Yuei. Malgré ses efforts pour revenir, il a été troublé par un sentiment qu'il avait long...
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⋆⁺₊⋆ ♡︎ ⋆⁺₊⋆ " Je serai libre un jour, j'irai certainement mieux un jour, mais pas ce soir. Ce soir, je m'accorde le temps d'aller mal. " _______________________________
𝗖'𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶, 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻 𝗺𝗶𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗹'𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀-𝗺𝗶𝗱𝗶. Katsuki ne s'était pas rendu en cours. Il n'avait pas trouvé le courage d'y retourner, puis se mettre en tête l'idée qu'il devrait revoir son ami aux cheveux rouges ne lui plaisait pas. Il avait peur. Il était effrayé par les regards que ce garçon pourrait lui porter. Il avait conscience, et avait toujours eu conscience qu'Eijiro était sûrement le garçon le plus merveilleux qu'il avait rencontré. Mais il avait peur. Peur que son meilleur ami soit dégouté par la personne qu'il était. Il redoutait le fait que Kirishima ait certainement deviné les sentiments que Bakugo lui portait.
Sa mère l'avait plusieurs fois appelé par téléphone durant ces quelques heures. Il n'avait pas une seule fois répondu mais s'était finalement décidé à la rappeler vers 15:00. Il avait finalement considéré qu'ignorer sa mère était une mauvaise chose et s'en était voulu peu après s'être rendu compte de ce qu'il avait fait. Il se rendit compte de la frayeur qu'il avait laissée à sa maman uniquement quand elle répondit après quelques sonneries seulement.
— Merde, Katsuki, tu m'appelles enfin ! Qu'est-ce qui va pas ?! Tu m'as fait peur, le lycée m'a appelé tu sais ! Pourquoi n'es-tu pas allé en cours ? s'exclamait sa maman à travers le portable.
— Pardonne-moi, je me sentais pas bien.
— Tu m'as dit que l'internat était tranquille ces temps-ci, il s'est passé quelques choses pour que tu ailles mal ?
— Non... je t'ai uniquement appelé pour te prévenir que ça va, mais je vais te laisser maintenant, je suis fatigué.
— Mon grand... je n'aime pas ça, quand tu me mens. Je ne vais pas forcer avec ça mais si ça ne va pas, parle-m'en. Je ne veux pas que tu te fasses de mal, Katsuki.
— Je vais bien, vraiment, ne t'inquiète pas.
— Si tu le dis... rappelle-moi si tu veux parler.
— Mmh mmh. À plus.
Il perçut distinctement le murmure léger de sa mère qui lui adressa un au revoir empreint de tendresse, avant qu'il ne raccroche précipitamment. Bien qu'il n'osât l'admettre, l'entendre avait eu un effet apaisant sur lui, même si la douleur persistait en lui, aussi lancinante que perturbante. Néanmoins, le simple fait d'être au téléphone avec sa mère avait réussi à le calmer durant quelques instants, et il lui en était profondément reconnaissant.
Le temps s'écoulait à une vitesse effrénée, et en un instant après avoir raccroché, il avait réussi à accomplir une partie de ses devoirs. Katsuki était parfaitement conscient que ses camarades ne tarderaient pas à débarquer, et qu'Eijiro serait probablement le premier à interroger le blondinet. Il ne se sentait pas prêt à faire face à Kirishima, car il était toujours honteux de l'incident de la veille.
