𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖

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⋆⁺₊⋆ 𖥤 ⋆⁺₊⋆" Il y a des rencontres qui te feront fleurir le cœur à jamais

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" Il y a des rencontres qui te feront fleurir le cœur à jamais. "
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𝗘𝗶𝗷𝗶𝗿𝗼 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗰𝗹𝗼𝗶̂𝘁𝗿𝗲́ 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘀𝗮 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗯𝗿𝗲, l'horloge affichait 11 heures du matin. Il avait tenté de contacter Katsuki à maintes reprises, mais en vain. Désespéré, il avait même imploré sa mère de contacter Mitsuki, ce qu'elle avait fait sans hésiter. Maintenant, il attendait, rongé par l'inquiétude depuis que la veille, son bien-aimé avait eu la brillante idée de partir, de fuir. Cette sale habitude était malheureusement récurrente chez lui.

Le fils des Kirishima était en proie à une angoisse telle qu'il se mordait la langue, chose qu'il ne faisait jamais. Ne pas avoir de nouvelles de Bakugo depuis si longtemps n'était pas normal, c'est pourquoi il était si anxieux à ce sujet. D'habitude, même si Katsuki était en colère, il avait tendance à répondre par des vus aux messages que les autres lui envoyaient. Cependant, cette fois-ci, il n'y avait rien, ce qui amplifiait encore plus l'inquiétude d'Eijiro.

Eijiro était assis sur son lit, en train de demander à ses amis s'ils avaient eu des nouvelles de Katsuki depuis la veille. Même s'il faisait cela pour se donner un peu d'espoir, il savait que c'était peu probable qu'ils aient des nouvelles. Bakugo était rarement en contact avec ses amis, et il ne se serait jamais permis de les appeler tout en ignorant Eijiro.

Pourquoi son petit ami ne lui répondait-il pas ? Était-il vraiment si en colère ? Il avait l'impression d'avoir commis une grave erreur et cette idée le taraudait sans cesse.

Eijiro se préparait à s'allonger dans son lit pour tenter de se détendre. Cependant, il sursauta légèrement lorsqu'il entendit frapper à sa porte. Il vit alors Masako ouvrir la porte avec une mine extrêmement anxieuse.

C'était inquiétant.

Lorsqu'il avait entendu frapper à la porte, il avait tout d'abord ressenti de la joie. Il s'était dit que si elle venait ici, cela devait être en rapport avec Katsuki, mais maintenant qu'il avait aperçu la mine de sa maman, et les yeux qui débordaient d'émotion, il espérait juste qu'elle ne venait pas pour des raisons liées à Katsuki.

— On doit parler, annonça-t-elle, tandis que la deuxième maman d'Eijiro, Erika, venait de débarquer derrière Masako, de sorte à ce qu'elles puissent toutes les deux allées s'installer sur le lit du faux roux, à ses côtés.

D'accord, cette situation était inquiétante, très inquiétante. Pourquoi ses mamans avaient-elles l'air si tristes et anxieuses ? Pourquoi agissaient-elles de cette manière ? Le fils des Kirishima décida de ne reprendre la parole qu'une fois que ses deux mamans seraient à ses côtés, et alors qu'Erika lui tenait la main. Il savait que quelque chose de grave allait être annoncé.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il, une boule dans l'estomac.

Masako vint déposer une main sur son propre visage, et il était évident qu'elle se retenait de pleurer. Cette attitude avait pour effet de multiplier l'inquiétude d'Eijiro par dix.

Sorrowful | 𝗞𝗥𝗕𝗞 ✍︎︎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant