ᵏʳᵇᵏ ➪ 𝐄𝐢𝐣𝐢𝐫𝐨 𝐊𝐢𝐫𝐢𝐬𝐡𝐢𝐦𝐚 x 𝐊𝐚𝐭𝐬𝐮𝐤𝐢 𝐁𝐚𝐤𝐮𝐠𝐨.
✍︎︎ ⇝ Après avoir vécu des épreuves, Bakugo a manqué plusieurs mois à l'académie Yuei. Malgré ses efforts pour revenir, il a été troublé par un sentiment qu'il avait long...
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⋆⁺₊⋆ ☆彡 ⋆⁺₊⋆ " je suis fort mais fatigué " _______________________________
— Maman, je te le jure j'étais pas sérieux... j'étais juste dans une mauvaise phase.
— Bien sûr ! Regarde tout le poids que tu as perdu en un mois ! Tu as profité de l'internat pour sauter des repas, je pensais que je pouvais te faire confiance ! hurla la femme.
— Je n'ai aucun problème avec la nourriture ! Puis c'est vous qui m'avez obligé à retourner à l'internat... ! braillait Katsuki.
La famille Bakugo se trouvait dans le salon. Masaru, quant à lui, demeurait comme habituellement silencieux, se sentant impuissant et ignorant comment s'immiscer dans la situation. Comment était-il supposé réagir face à cela ? Quelles paroles devait-il prononcer ? À vrai dire, il était indécis, alors il préférait garder le silence, sachant pertinemment qu'il le regretterait probablement plus tard.
Pendant que son fils et sa femme s'égosillaient dans leur propre foyer, il savait pertinemment que Mitsuki criait parce qu'elle ne savait pas comment gérer son anxiété, elle ne savait pas comment exprimer à Katsuki qu'elle était inquiète, donc elle criait. Puis leur fils faisait de même, car, après tout, il avait hérité intégralement du caractère de sa mère.
— Je vais te prendre rendez-vous avec une psychologue, souffla froidement la génitrice de Katsuki.
— Mais c'est inutile ! Maman, crois-moi, je vais très bien.
La dame Bakugo expira doucement, sous les regards emplis de tristesse de son époux et de son fils. Mitsuki cherchait à se calmer, sachant pertinemment que crier n'était pas la solution, hurler n'avait jamais été la solution quand il s'agissait de Katsuki. Elle était pleinement consciente de cela. Lentement, elle s'approcha de son enfant, le saisit délicatement et l'enlaça en prenant soin de le serrer fort contre elle. Puis, elle déposa un tendre baiser sur sa chevelure.
— Masaru, va nous préparer du thé pendant que je parle avec Katsuki, ordonna la femme.
Masaru échangea un regard empli de compassion avec Katsuki, puis se dirigea d'un pas lent vers la cuisine, laissant sa femme et son enfant seuls dans le salon. Hésitante, Mitsuki saisit la main de Katsuki avec délicatesse puis l'invita à s'installer avec elle sur le canapé.
— Dis-moi la vérité, Katsuki, commanda la femme.
— À quel sujet... ?
— Ne fait pas l'imbécile, la lettre.
Encore une fois, il baissa la tête, se demandant pourquoi elle cherchait tant de détails. N'était-ce pas évident ? Pourquoi insistait-elle pour qu'il se confie ? Il ne voulait pas s'ouvrir, craignant la réaction qu'elle aurait s'il lui révélait tout.
— Katsuki, bon sang, dis-moi que tu n'as pas profité d'être seul à l'internat pour recommencer à te couper, exprima Mitsuki, d'une mine affreusement inquiète.
