Émilie -
Nouvelle journée de boulot, nouveaux problèmes qui se pointent. Mais lâchez moi un peu. Pile quand je suis prête, plus ou moins, pour allez botter le cul de Lyocha et avoir une putain de discussion avec lui. Cette fois ci, c'est du gros, mon bâtiment n'a plus d'électricité. Du tout. Et allez savoir depuis quelle heure. Lorsqu'enfin j'arrive à joindre ma compagnie de distribution, on m'annonce froidement qu'un véhicule s'est encastré dans le transformateur électrique qui désert mon quartier. Qu'on risque d'être privé de courant quelques jours, le temps des travaux de remise en route. Merveilleux. Je fais comment moi ? J'ai des frigos et des congélateurs pleins de nourriture. Quelques milliers de dollars que je n'ai pas envie de jeter. S'il y a bien une chose à laquelle je n'ai jamais pensée, c'est de m'acheter un générateur de secours. C'est bête, mais je croyais pas en avoir besoin. Ou bien, j'en repoussais l'achat à cause du prix exorbitant de ce genre de machine. Et là, il est un peu trop tard pour ça. Putain ... j'ai envie de m'arracher les cheveux. Je renvois tout mon personnel chez lui, de toute façon on ne peux pas travailler, et je ferme boutique, je ne vais pas ouvrir le bar non plus. On est le matin. Pourtant, aucune des personnes qui travaille ici ne part. Elles me fixent toutes, en attente.
– Quoi ? Demandé-je finalement, surprise qu'ils n'en ai pas profité pour rentrer chez eux. Vous pouvez partir, vous serez toujours payé. Promis.
– On s'en fous de ça, Bossette. Lance Marcus avec un sourire.
– Ouaip. On reste et on va trouver une solution pour travailler. Dit Lili-ana.
– Comment ? Fis-je. Sans courant, c'est impossible.
– J'ai un vieux réchaud à pastille chez moi, un truc que j'utilise quand on fait du camping. Je vais aller le chercher et on cuira avec ça. Annonce Josh.
– Joshi, un seul réchaud ne servira pas à grand chose. Soupiré-je en me pinçant l'arrête du nez. J'apprécie l'idée mais ça ne réglera pas le problème. Les frigos, les congélateurs ... J'suis trop conne, j'aurais dû acheter ce putain de générateur quand j'ai dis qu'il m'en fallait un au lieu de penser que je pouvais repousser l'échéance. C'est de ma faute. Je vais aller imprimer un papier pour voir si de la bouffe gratuite intéresse les gens.
– Tu va la donner ? Fait Adrien en fronçant les sourcils.
– Oui, pour ne pas avoir à la jeter. Expliqué-je avec un haussement d'épaules défaitiste. Je ne veux pas gâcher tout ça. Ajouté-je en faisant un geste vague de la main en direction des cuisines. Je déteste le gaspillage.
– Donc il nous faut un générateur. Réfléchit Adrien.
– Il semblerait. Fait Leslie, la femme de Josh, avec un soupir.
– Je sais peut-être où en trouver un.
– Où ça ? Demandé-je, soudain vachement intéressée.
– Je ne préfère rien dire. Aurélien et moi, on va aller jeter un œil et on revient.
Et aussi vite que ça, les jumeaux filent, nous laissant dans la confusion. Personne de voit de quoi ils parlent. Surtout moi. Mais s'ils en trouvent un ... Je n'aurais pas à fermer, pas à brader ma nourriture pour la sauver. Un petit espoir flambe dans ma poitrine. Je me tourne vers mon équipe.
– Préparez vous, au cas où ils nous ramènent le Graal. N'ouvrez pas les portes des zones réfrigérées pour qu'elles ne perdent pas le froid qu'elle ont encore. Sinon, on devra vraiment fermer cet endroit le temps que le courant reviennent. Je ne vais pas risquer la vie des clients avec de la nourriture dont la chaîne de froid aura été brisée depuis trop longtemps. Il faudra aussi choisir des plats qui utilisent des ingrédients peu sensible à une montée de température. Évitez le poisson, et la viande si vous trouvez que son aspect n'est pas correct. Lancé-je.
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Evil Eater - T1 - Alexeï - Quand l'amour vainc la mort
RomanceLes âmes sœurs, vous y croyez ? Cette histoire qui dit que l'on a, quelque part, un morceau de notre âme qui vit dans la personne qui nous est destinée et que l'on possède un morceau d'elle ? Moi, j'y crois fermement. Car, quand j'avais six ans, je...