chapitre 4

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PDV Taylor

Je grogne de douleur. Ma tête me fait un mal de chien. J'essaie d'ouvrir les yeux mais la douleur et si vive qu'elle me coupe dans mon action. Chaque  mouvement aussi infime soit il m'arrache une profonde douleur. J'ai l'impression d'avoir un tambour dans ma tête qui me martèle le crâne.
Après de nombreuses tentative je parviens enfin à ouvrir les yeux. Il fait noir. Je n'entends foutrement rien.

Ou est-ce que je suis.
Je cherche mon téléphone pour contacter ma sœur mais il n'est nul part. Il a du tomber pendant ma chute. D'ailleurs est-ce que je suis toujours dans ce fichu trou ? Difficile à dire dans cette noirceur totale. Je tente d'adapter ma vue à la pénombre mais rien y fait je n'ai pas cette faculté la, encore un des bienfaits d'être un batard.
Je mordille ma lèvre en réfléchissant à un moyen de me sortir de la et ce simple mouvement fait craqueler quelque chose sur ma joue. La boue, super elle a séché. Un liquide poisseux l'accompagne mais dans cette pénombre impossible de discerner ce que sait.

Je tente de bouger mais quelque chose me retient le pied. En cherchant à tâtons je découvre qu'il s'agit d'une chaîne. Mon pied est attaché à une foutue chaine. Mais dans quel merdier je me suis encore mis.

J'entends des battements de cœur. Ils sont plusieurs.

Je grimace.

Utilise moi Tay

Je grogne.  Plutôt mourir.

A rester buter comme ça, c'est ce qu'il risque d'arriver.

Resigner car ce fichu renard n'a pas tord je tente d'utiliser des flammes pour  éclairer la pièce dans la quelle je me trouve mais encore une fois c'est peine perdu, j'ai la sensation de ne plus avoir aucune énergie et quelque chose me pique le bras et restreint mes mouvements. Je suis foutu.

PDV Alaric

Après mettre changer je rejoins Layon dans sa meute, je grimpe directement dans son bureau et entre comme à mon habitude sans toquer ce qui le désespère parfois mais il a finit par s'y habituer.

- Tu en as mis du temps, tu pensais à ton mec sous la douche ou quoi ?

- j'avoue je suis cerner mais ne soit pas jaloux tu faisais parti du show.

Il rit et me met un petit coup dans l'épaule avant de prendre un air sérieux.

- il manque des gars de ma meute.

- c'est un problème ?

Je hausse les sourcils ne voyant pas du tout ou il veut en venir. On est plus au temps où les meutes restaient cloîtrés les unes séparément des autres, hormis en cas de désaccords nous sommes libres de nous balader. La preuve nous passons depuis quelques jours le plus clair de notre temps en cour pour entraîner c'est vraies têtes de mules.

- c'est les réfractaires. Ceux qui suivent encore le chemin de mon grand-père.

- sa craint.

Je fronce les sourcils en m'appuyant contre son bureau.

- tu n'as pas idée. Ça fait 2 jours qu'ils ont disparu.

- peut-être ont ils enfin abandonnés ?

- crois moi ce n'est pas leur genre. Ils réclament la suppression du traité de paix entre les meutes. Si ces gars là sont dans la nature...

- Ils risquent de créer une attaque.

- Ou ce qui pourrait en créer une. ET MERDE ! c'est entièrement ma faute j'ai été trop distrait je n'ai pas assez surveiller cette bande de misérable.

alpha VS alpha , lui contre elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant