Je traverse la pièce et fonce sur lui. Mon air déterminé doit lui faire peur, puisqu'il recule, mais je ne lui laisse pas la chance de m'échapper. Je lui saute dessus et nos corps entrent en collision. Mes mains viennent s'accrocher à sa nuque et mes lèvres se posent sur les siennes avec force.
On me dira peut-être que je fais le mauvais choix, mais ça m'importe peu et maintenant que j'ai cessé de me battre contre ce que je ressens, j'ai besoin de lui, désespérément. Seth se détache un peu de moi et attrape mes cheveux pour m'éloigner un peu de lui. Mes yeux se perdent dans les siens, larmoyants.
— Je t'aime, Max.
Mon cœur explose à ces mots.
— Je sais que c'est tôt, que nous deux c'est récent et que je t'en ai fait bavé, mais...
— Je t'aime, le coupé-je les larmes aux yeux.
— Reste avec moi, murmure-t-il dans une supplique.
J'acquiesce. Son regard se baisse sur mes lèvres et, sans attendre, il m'embrasse. Ses baisers m'avaient tellement manqué. Celui-ci est vorace. Ses mains agrippent mes cuisses pour me soulever et mon dos se retrouve plaqué contre le mur, alors que mes jambes s'enroulent autour de lui. Nos langues se mêlent, nos mains s'accrochent. Il n'y a aucune douceur, juste un besoin urgent, celui de nous retrouver. Il relève mes bras en l'air d'une main pendant que l'autre s'enfonce dans ma cuisse. Son corps presse le mien et j'en veux plus. J'ai besoin de plus.
J'ondule contre lui et sens qu'il est aussi excité que moi. Le mur contre moi disparaît et je comprends que Seth monte les marches de son loft. Nous nous retrouvons dans sa chambre. Un claquement m'informe que Seth a refermé la porte. Il me plaque contre elle et se détache de moi. Nos regards se trouvent et ne se quittent pas. Ses yeux glissent sur ma peau et scrutent la moindre parcelle de mon visage. Cette proximité, cette intimité, elle m'intimide et m'électrise en même temps.
Ses lèvres retrouvent les miennes et mes sens s'aiguisent. Je sens chaque nuance de son parfum, chaque frôlement de peau, chaque souffle. Sa bouche dévie dans mon cou et sa main retient à nouveau mes poignets en l'air. Sa main libre glisse sous mon t-shirt et remonte jusqu'à la naissance de ma poitrine, laissant un chemin de frissons sur son passage. Mon cœur palpite quand il passe sa main sous ma lingerie et attrape mon sein avec force. Un cri m'échappe. C'est douloureux, mais délicieux.
Ses dents me mordent le cou me faisant gémir, puis sa langue passe sur le point précédemment douloureux. Il rejoue le même scénario plusieurs fois, alternant morsures et baisers doux. Seth me retient prisonnière. Mes poignets toujours entravés, mon corps est bloqué entre lui et cette porte. La sensation d'être entièrement à sa merci, au lieu d'être effrayante, est exquise.
Il revient à ma bouche et ne cesse de m'embrasser. Il me repose au sol et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je suis en sous-vêtements. Je le vois arquer un sourcil moqueur. Oui bon, pas de jolie dentelle.
— Je n'avais pas prévu... tenté-je de me justifier, gênée.
Il se déshabille, ne gardant que son boxer, et me soulève. Ses doigts glissent dans mes cheveux et il me plaque à nouveau contre la porte. Je m'agrippe à ses épaules pour avoir un appui. Sa main remonte de mon genou à ma cuisse, tandis que son regard ne quitte pas le mien. Elle passe lentement sur mes fesses pour redescendre. C'est lent, une véritable torture. Sa main écarte ma culotte et un grognement lui échappe quand il voit combien je suis humide.
Nos lèvres se rejoignent à nouveau, se goûtant de façon désordonnée. Son corps se presse encore plus contre le mien et un premier doigt me pénètre. Il le retire aussitôt pour en faire entrer un deuxième. Ses doigts en moi, son sexe contre le mien, un gémissement rauque m'échappe sans que je ne puisse le contrôler. Il fait durer le supplice, longtemps, bien trop longtemps.
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Plutôt mourir
RomanceEn entrant au conservatoire de danse de Paris, Maxime réalise enfin son rêve d'enfant. Elle deviendra une danseuse renommée, c'est sûr. Mais très vite, rien ne se passe comme prévu. Le niveau est élevé et son corps peine à suivre. Et c'est sans comp...