J'écarte mes jambes pour lui permettre d'être encore plus près de moi. Nos mains s'accrochent. Je penche ma tête en arrière et ses lèvres goûtent ma peau, ses dents me mordillent. Je frissonne, chaque baiser alimente un peu plus le feu qui grandit en moi. Sa bouche descend jusqu'à la naissance de ma poitrine, il la lèche sans pudeur et je baisse le regard, le voir ainsi m'excite encore plus. J'ai chaud, très chaud. Mais même si je devais brûler pour ça, je n'arrêterai pas.Je relève sa tête du bout des doigts et l'embrasse, je me redresse un peu et ma bouche descend dans son cou. Je me rassasie de son goût, de sa peau et de son parfum. Je le mordille et un grognement lui échappe. Lui seul me donne confiance. Quand il s'agit de lui, je n'ai aucune réserve. Je descends sur son buste, l'embrasse, le mords et le griffe. Il en profite pour passer ses mains dans mon dos et détacher ma lingerie. Il me la retire de façon empressée, puis alors que je m'apprête à descendre plus bas, il me repousse et m'allonge. Le bois froid de la table fait frissonner mon corps, faisant naître un sourire satisfait sur son visage.
Il ôte mes chaussures, puis mon pantalon subit le même traitement. Seth pose son bras au niveau de ma tête et je plonge dans son regard, je m'y perds. Son autre main descend le long de mon ventre, elle n'attend pas et, bientôt, se glisse sous mon boxer en dentelle. Je gémis et me cambre, je me perds dans ses yeux. Leur bleu habituellement clair s'est assombri, je peux y lire de la faim, du désir. Je les connais. Je ressens la même que lui.
Ses doigts glissent sur ma peau, jusqu'à rencontrer mon clitoris et je suis obligée de me mordre la lèvre pour retenir mon gémissement. Mes jambes s'écartent. Chacun de ses gestes m'électrise, me donne envie de plus. Il me donne envie de tout. Je ferme les yeux et m'accroche au rebord de la table.
— Regarde-moi.
Je ne peux pas.
— Regarde-moi, m'ordonne-t-il.
Je m'exécute et son regard me percute de plein fouet. Ses doigts descendent et remontent, font des petits cercles. Il joue avec mes nerfs, accélérant et diminuant la cadence. Il sait que je suis au bord du précipice et il s'en amuse.
— Seth..., le supplié-je.
— Non.
— S'il te plaît...
Il se détache de moi et je lui lance un regard noir. Comment peut-il me faire ça ? Son regard intense calme ma colère. Il agrippe ses doigts à mes dessous et d'un geste brut, les déchire. Mon dieu, si ça continue je vais me consumer. Il ne revient pas vers moi et sa chaleur me manque déjà. Je pense qu'il va revenir, mais non, il baisse son regard et je suis soudainement gênée d'être si vulnérable. Qui disait « avec lui je n'ai aucune réserve » ?
Je tente de refermer mes jambes, mais il m'en empêche. Il me caresse à nouveau et cette fois, ses doigts entrent en moi. Il m'observe, analyse chacune de mes réactions. Chacun de mes soupirs. Puis son pouce revient sur mon point nerveux. Je gémis, tente de maintenir ma prise sur la table, halète son nom. Il grogne et il ne m'en faut pas plus pour chavirer. Je surfe sur une vague gigantesque, euphorisante. Je n'y connais rien en drogues, mais je suis sûre que celle-ci est la plus exaltante de toutes.
Je redescends peu à peu et tente de reprendre ma respiration. Mes yeux s'ouvrent à nouveau et son regard pénétrant ranime déjà mon désir, ma soif de lui. Je déglutis. Par ses yeux, il me promet mille et un délices. Il agrippe mes genoux et me tire à lui.
— Tu me fais confiance ?
— Oui.
Il me retourne brusquement et je me retrouve sur le ventre. Il écarte mes jambes et place mes mains au bord de la table. J'entends le bruit de sa fermeture éclair, puis son jean tombe au sol et je retiens mon souffle. Ne pas le voir et attendre est une délicieuse torture. Je le sens approcher. Il cambre mon corps et fait durer le plaisir, le supplice. Je gémis d'impatience et l'entends rire. Ça l'amuse vraiment.
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Plutôt mourir
RomanceEn entrant au conservatoire de danse de Paris, Maxime réalise enfin son rêve d'enfant. Elle deviendra une danseuse renommée, c'est sûr. Mais très vite, rien ne se passe comme prévu. Le niveau est élevé et son corps peine à suivre. Et c'est sans comp...