Chronique de Jihene : c'était le destin (tome 2)

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Brahim : ptdrrr j'suis mort, comment c'est une gamine cette meuf. Elle a étalé du miel sur ta veste wsh, je suis encore choqué carrément

Moi : le pire c'est qu'elle le dit sans scrupules en plus mais bon mehlish, grâce à vous je vais en avoir un tout neuf mdrr. D'ailleurs vous êtes vraiment des batards hein

Dénia : si elle n'aurait pas fait exprès ok mais là ça se voyait qu'il avait été étalé alors c'était volontaire. C'est normal qu'elle t'en achète une autre

Brahim : on à toujours su que c'était une sorcière de toute façon. Dénia j'espère que t'as ouvert les yeux hein sinon ça voudrait dire que t'es aveugle.

Dénia : j'ai compris maintenant..je voulais me persuader qu'elle avait changé mais rien du tout en fait. Vraiment Jihene je suis désolée de t'avoir infligé ça

Moi : tkt c'est oublié. Maintenant on fait comme avant, on l'ignore. Comme ça on aura plus aucun problème avec cette sorcière

Mdrrr oui oui Jihene tkt

On est arrivé en bas, nos mères étaient dans le hall en train de parler. Ensuite chacun est rentré chez sois.

Lundi :

Ce matin je commençais seulement à 10h alors je prenais tout mon temps le matin. J'ai fais mon ménage, je me suis préparée et je suis descendue.

En me dirigeant vers ma voiture, j'ai croisé un groupe de trois garçons, et parmi eux il y a avait Mahir.

Je ne savais pas ce qu'il venait foutre ici mais bon la dernière fois j'ai cru comprendre qu'il avait des shab ici alors il a sûrement dû venir les voir avant les cours.

Quand je suis passée ils ont arrêté tout de suite de parler et m'on suivit du regard...mais assez mal on va dire. J'ai pas calculé, je me suis dis que j'étais juste parano et j'ai avancé.

À un moment ça m'a intrigué alors j'ai pris mon portable et j'ai mis la caméra frontale pour voir derrière moi, et en effet ils étaient retournés vers moi et me fixait.

C'était trop bizarre mais bon, j'ai préféré ne pas calculer et rejoindre ma voiture tranquillement.

Arrivée à la fac, j'ai tout de suite rejoins Ilhem et je lui ai raconté.

Ilhem : il est amoureux lui mdrrr

Moi : tu guettes mal les gens toi quand t'es amoureuse ?

Ilhem : bah écoutes il est amoureux à sa manière c'est tout

Moi : bah il peut rester amoureux longtemps alors hein. J'ai pas oublié ses paroles de la dernière fois

Ilhem : mdrr c'est un fou comment il parle lui. Il est beaucoup trop à l'aise

Moi : j'te jure. Le pire c'est qu'il a osé critiquer Amine devant lui alors qu'ils sont shab depuis petits

Ilhem : non mais Mahir il phase laisses tomber. Il aime trop rabaisser les gens en ce moment

Moi : ouais mais bon, c'est bête

Ilhem : tant pis pour lui, c'est son problème

Moi : j'avoues

On est rentré en cours et Mahir et Amine n'étaient pas là. Manël non plus d'ailleurs.

Ilhem : ah bah ils sont pas là

Moi : les trois en même temps ? C'est bizarre un peu

Ilhem : ouais mais bon ça nous fait des vacances un peu. À part Amine, les deux autres me tapent sur le système alors laisses moi profiter sans eux stp. Paix et tranquillité.

Moi : mdrr pas de soucis

À la fin des cours, je suis rentrée chez moi pour ensuite aller travailler comme d'habitude.

Je me suis garée et en sortant de ma voiture j'ai aperçu Mahir au loin. Il était seul.

J'ai commencé à marcher en sa direction parce que c'était le seul chemin qui me permettait d'accéder à mon bâtiment.

Je suis passée devant lui l'air de rien en espérant qu'il ne dise rien mais c'était trop beau pour être vrai malheureusement :

Mahir : ah ouais Jihene carrément ça dit plus bonjour maintenant

Moi : je dois rentrer chez moi

Mahir : je vais t'accompagner.

Moi : non c'est bon tkt

Mahir : c'était pas une question

Moi : je t'ai dis que ce n'était pas la peine

Mahir : je m'en fou. T'habites dans quel bâtiment ?

Moi : tu crois vraiment que je vais te dire ?

Mahir : tu devrais.

Moi : et pourquoi ça ?

Mahir : parce que t'as pas le choix c'est tout. Dépêches toi d'avancer vers chez toi là, je ne rigole pas avec toi

Moi : mais il t'arrives quoi là en fait ?

Mahir : tu comprend pas la français ? Maintenant je t'ai dis d'avancer, faut que je vois des shab là

Moi : bah vas voir tes shab mais laisses moi rentrer chez moi haichek

Mahir : tu ftg et tu viens avec moi sinon je te promet que tu vas le regretter Jihene. C'est important ce que je te demande alors vas vers ton bâtiment et je marche avec toi. Dépêches toi là, tu commences à me zehef

Moi : et si je ne veux pas avancer avec toi tu vas faire quoi ? Tu t'es pris pour qui à mettre des coups de pression là ?

Mahir : (rire nerveux) écoutes moi bien Jihene. Tu vois je t'aime bien, t'es mignonne tout ça mais ne fait pas la folle. Maintenant si je te demande d'avancer avec moi tu le fais et tu fermes ta gueules t'as compris ?

Je ne l'avais jamais vu parler comme ça. Il était sec, froid et regardait grave mal. J'étais en train de réfléchir à ce que j'allais faire parce qu'il était hors de question que je lui montre où j'habitais ou que j'aille demander de l'aide à Lydia.

Je stressais un peu mais le fait que ce n'était pas un inconnu bah ça me « rassurait » un peu je ne sais pas pourquoi. Si ça aurait été un inconnu j'aurais tout de suite bégayé alors que là comme c'était Mahir j'arrivais à répondre et  à réfléchir à ce que j'allais faire pour me sortir de là.

Au bout d'un moment il me mettait tellement la pression que j'ai pensé à la seule personne qui pourrait me sortir de cette situation embarrassante...si j'arrivais à le trouver.

Mahir m'a attrapé brutalement par le bras pour me faire avancer

Moi : euh non par contre tu me lâches t'as compris ? Depuis tout à l'heure je suis gentille mais tu ne me touches pas

Mahir : arrêtes de faire la folle je t'ai dis et avance. Je suis pressé là j'ai pas ton temps

Moi : bah casses toi alors

Mahir : avances la putain de ta race, j'ai pas ton temps j'ai dis

J'ai commencé à avancer et ce clochard était à côté de moi limite collé à mon épaule. Il fallait vraiment que j'arrive à le faire partir.