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Je l'ai appelé et il a répondu au bout du deuxième appel :

Riyad : ouais ?

Moi : ça va ?

Riyad : non

Au moins ça mérite d'être clair

Moi : t'as parlé avec Lydia ?

Riyad : j'ai débarqué chez elle ce matin, cette hmara elle a cru que je lui faisais une surprise. Bref je me suis expliquée avec elle mais elle ne comprend pas. Et le problème c'est que son père est déjà au courant... (soupire) cette khemja me l'a bien mise à l'envers ptn

Moi : attend donc t'es en train de me dire que mon oncle est au courant et pense que tu vas venir demander sa main ?

Riyad : ouais.

Moi : et du coup...tu veux faire quoi ?

Riyad : sah je sais pas. Mais en vrai j'ai pas d'autres choix que de la lâcher, même si je me tape la honte c'est pas grave. Mais y'a un problème du coup

Moi : c'est quoi ?

Riyad : je t'expliquerais.. t'es dispo là ?

Moi : bah je suis garée devant mon bâtiment là et j'ai rien à faire. Pourquoi ?

Riyad : viens on sort

Moi : euh..je sais pas

Riyad : Jihene haichek j'ai passé une journée de merde alors est ce que je peux au moins passé un moment tranquille ? Stp

Moi : mmh...d'accord. T'es où là ?

Riyad : j'arrive là, je suis partie rouler un peu mais vas-y il me manque quelqu'un à côté sinon c'est nul mdrr

Moi : mdrr vas-y je t'attend

Riyad : merci Jihene, wAllah merci

Moi : merci de quoi ?

Riyad : de faire tous ces efforts avec moi après ce que je t'ai fais endurer.

Moi : justement c'est le contraire. Je fais aucun effort parce que si j'en ferais je ne serais même pas en train de parler avec toi là

Riyad : mdrr ah ouais donc l'effort c'est de ne plus me parler zehma ?

Moi : clairement oui

Riyad : mdr ah bah je fais aucun effort non plus alors, la preuve. Allez bouges pas je suis là dans cinq minutes

Moi : vas-y

Je l'ai attendue et il était là très peu de temps après. En vrai j'étais k.o, j'avais envie de rentrer chez moi mais j'avoue que ces petites sorties avec Riyad m'avaient manquées.

Vous devez sûrement me prendre pour une fille « facile » qui pardonne trop facilement, mais je vous promet que ce garçon je n'arrive pas à le sortir de mon cœur, c'est impossible. Ma conscience me disait que j'avais tord mais c'était toujours le cœur qui l'emportait.

Il est arrivé et je suis montée côté passager.

Riyad : enfin t'as récupéré ta place de copilote

Moi : j'avoue ça m'a manqué un peu

Riyad : sah moi aussi. Allez on y va

Moi : on va où ?

Riyad : je sais pas. Des fois je fais ça tout seul, j'te jure. Je prend ma voiture et je roule comme ça sans destination précise. Je fais quasiment ça tous les soirs mais c'est mieux à deux. Comme on faisait avant. En plus j'ai besoin de te parler

Chronique de Jihene : c'était le destin (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant